La cérémonie de lancement d’une campagne de lutte contre la drogue a eu lieu dans la soirée 4 avril 2014, à Ouagadougou. Cette initiative est de l’organisation non gouvernementale AMPO et vise à réduire, voire à abolir, la consommation de la drogue dans les établissements secondaires. Le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire et supérieur, Bila Dipama, a présidé la cérémonie de lancement, en présence de nombreux acteurs du secteur de l’éducation secondaire.
La consommation de la drogue est un fléau en milieu scolaire. C’est fort de ce constat qu’une organisation non gouvernementale, Ampo, a pris à bras le corps la lutte. Dans ce cadre, une campagne a été lancée dans la soirée du 4 avril 2014, à Ouagadougou, pour permettre le recul de la consommation de la drogue dans les établissements secondaires, notamment dans la ville de Ouagadougou. Plusieurs chefs d’établissements ont pris part à la cérémonie de lancement de la campagne. Le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire et supérieur, Dipama Bila, a expliqué que le phénomène de la consommation de la drogue est très récurrent en milieu scolaire. D’où, la nécessité d’une synergie d’actions entre les acteurs de l’éducation pour sensibiliser les élèves, a-t-il dit. Pour lui, la consommation de la drogue peut être une des causes de l’abandon de l’école par certains élèves. C’est pourquoi, il est important que des efforts soient consentis pour lutter efficacement contre ce fléau. Il a indiqué que la campagne de lutte contre la drogue initiée par l’ONG est une expérience pilote dans la ville de Ouagadougou. Selon lui, lorsque cette initiative sera concluante dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, elle sera élargie aux établissements secondaires sur l’ensemble du territoire national. Il a mentionné que le rôle des chefs d’établissements est stratégique pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Pour la responsable de la structure initiatrice de la campagne, la consommation de la drogue est source d’énormes difficultés au sein de la jeunesse. C’est pourquoi, pour éviter que la jeunesse du Burkina soit soumise à cela, l’ONG a jugé bon d’en faire son cheval de bataille. « C’est un projet qui nous tenait à cœur depuis des années, mais à défaut de moyens financiers, nous n’avons pas pu commercer la lutte tôt. Avec l’appui d’un partenaire technique et financier, nous avons pu enfin faire prendre corps au projet », a-t-elle laissé entendre. Elle s’est réjouie du fait que le ministère se soit impliqué pour l’aboutissement du projet en se l’appropriant. Elle a salué la forte présence des chefs d’établissements et des parents d’élèves qui contribueront à proposer des stratégies pour combattre le phénomène de la consommation des drogues en milieu scolaire .