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Le Quotidien N° 1032 du 7/4/2014

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Bilan des mesures sociales du gouvernement : Travailler davantage à satisfaire les besoins des populations
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  Le Quotidien


Pôles
© aOuaga.com par A.O
Pôles de croissance : le comité de pilotage tient sa première session de l`année
Vendredi 28 février 2014. Ouagadougou. Le Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a tenu sa première session de l`année sous la présidence du Premier ministre Luc Adolphe Tiao


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Faire le bilan des mesures sociales prises en septembre 2013 par le gouvernement au profit des Burkinabè. C’est ce à quoi s’est attelée l’équipe gouvernementale, dirigée par Luc Adolphe Tiao, sur l’étendue du territoire national. C’est ainsi que les populations de la région du Centre ont accueilli, le 8 avril 2014, une équipe gouvernementale conduite par Assimi Kouanda, ministre d’Etat chargé des missions auprès de la présidence du Faso.
Faiblesse des revenus et du pouvoir d’achat, chômage et sous-emploi, notamment des jeunes, précarité de la situation des personnes vulnérables, conditions de vie difficiles des populations. C’est ce diagnostic qui a contraint le gouvernement à adopter, en septembre 2013, des mesures dites « sociales ». Après la mise en œuvre de ces mesures que les populations, surtout les couches vulnérables, ont favorablement accueillies, le gouvernement en fait le bilan. C’est ainsi qu’une délégation gouvernementale, conduite par Assimi Kouanda, ministre d’Etat chargé des missions auprès de la présidence du Faso, a été accueillie par les populations de la capitale, le 8 avril 2014.

Sens de responsabilité du
gouvernement et du chef de l’Etat

Selon les orateurs du jour, la capacité d’écoute et de résolution des problèmes par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, ont conduit à la prise de ces mesures. Ces mesures, ont-ils rappelé, ont contribué au bien-être des populations. Pour Georges Marie Compaoré, gouverneur de la région du Centre, il y a lieu de saluer le sens de responsabilité du gouvernement et du chef de l’Etat, Blaise Compaoré, pour l’effectivité de ces mesures. Et c’est par la même occasion qu’il a souhaité que les échanges qui ont lieu soient fructueux en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations des populations.
Les axes stratégiques de ces mesures ont concerné, entre autres, la revalorisation de la rémunération des travailleurs ; la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables ; la création d’emplois et de revenus ; le renforcement des capacités de financement des fonds nationaux ; les mesures particulières sur les prix des produits de grande consommation ; les mesures en faveur des universités. Le coût global de ces mesures, a affirmé Arthur Kafando, ministre de l’Industrie et du Commerce, est évalué à plus de 64,5 milliards de F CFA. Les échanges entre les différentes parties ont donné lieu à des commentaires, suggestions, observations et recommandations en vue de mieux faire face au coût de la vie qui ne cesse de croitre. D’ores et déjà, l’importance des mesures en faveur des couches vulnérables n’est plus à démontrer. C’est pourquoi le gouvernement a adopté, pour l’année 2014, d’autres mesures dont la valeur est estimée à 117 milliards de F CFA.

Bilan aux allures de campagne
politique

Un meeting politique. C’est aussi sous cet angle qu’on pouvait analyser le bilan de ces mesures sociales au regard de la mobilisation. Même si personne ne l’avait dit, cela était pressenti. Surtout, dans les discours où les orateurs n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de Blaise Comparé, président du Faso. Aussi, le terme « Sénat » est revenu plusieurs fois dans les propos. Pourquoi cet état de fait ? Pour le chef de la délégation, Assimi Kouanda, ce sont les positions du gouvernement. Pour lui, il faut donc mettre en œuvre l’existant, c’est-à-dire tout ce qui existe dans la Constitution. A propos de l’article 37, Assimi Kouanda estime qu’il faut recourir au peuple souverain, seul détenteur du pouvoir légitime. Toute chose qui passe par l’organisation d’un référendum .

Par Toua Ladji TRAORE

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