Le Gouvernement burkinabé ambitionne d’accroitre l’offre sanitaire d’ici à 2018, grâce à un programme d’investissements prioritaires estimé à 229,9 milliards de francs CFA, a-t-on appris auprès du ministère de la Santé.
En adoptant un programme d’investissements prioritaires concernant les infrastructures hospitalières, l’objectif est d’accroître davantage l’offre de soins d’ici à 2018.
Cela implique la mise à niveau de plusieurs hôpitaux régionaux, la construction et l’équipement d’un nouvel hôpital à Bobo-Dioulasso, la construction d’un Centre de soins spécialisés de haut niveau en neurochirurgie et la construction et l’équipement d’un Centre de Cancérologie à Ouagadougou et la mise en place d’une unité d’hémodialyse à Bobo-Dioulasso.
Pour réaliser ces infrastructures, le pays bénéficie de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, dans le cadre du Plan national de développement sanitaire (PNDS 2011-2020.
Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao, dans son discours sur la situation de la Nation devant le parlement, le 3 avril, a indiqué que le pays a, en 2013, vu ‘’le renforcement des infrastructures sanitaires et des équipements médico-techniques avec une élévation du niveau des plateaux techniques.
La transformation des CSPS des chefs-lieux de communes rurales en centres médicaux est parachevée dans 37 communes ».
Les efforts de réalisation d’infrastructures sanitaires ont permis de réduire le rayon moyen d’action théorique à 6 km en 2013 contre 9,1 km en 2003 et d’améliorer l’accès des populations aux services de santé.
Le Burkina Faso, dans le souci de protéger davantage les enfants contre la maladie, a introduit dans le calendrier vaccinal national deux nouveaux vaccins contre les infections à pneumocoques et les infections à rota virus.