Abidjan - Au terme de sa participation au 4e sommet Union européenne-Afrique tenu de mercredi à jeudi à Bruxelles (Belgique), le Président du Faso, M. Blaise Compaoré, s’est prêté aux questions de la presse, plaidant pour un partenariat gagnant-gagnant entre l’Afrique et l’UE.
« Nous sommes venu à cette rencontre constater qu’il y a lieu de raffermir les liens qui existent entre nos deux continents. Aujourd’hui, il s’agit de relation stratégique, car il est certain que pour affronter les grands enjeux et défis de l’Afrique et de l’Europe, l’association des efforts des deux continents pourrait aider à promouvoir, à la fois le développement, à construire la paix et la stabilité au profit de ces deux zones. Nous avons apprécié positivement ce qui a déjà été réalisé », a expliqué M. Compaoré à l’issue de la rencontre.
Selon le Président du Faso, l’Europe reste le premier partenaire commercial et premier appui d’aide au développement de l’Afrique. « Nous sommes venu pour consolider les acquis, notamment nous pencher sur les grandes questions relatives à la paix, à la sécurité et à la prospérité pour nos deux zones, mais aussi des efforts qu’il nous faut continuer de déployer pour que les ressources humaines soient au service, à la fois de la prospérité et de la paix », a-t-il dit.
Ce, a-t-il ajouté, parce qu’elles auront été construites sur la base de l’éducation, du professionnalisme, de l’emploi offert à ces populations, mais aussi une meilleure santé et une plus grande mobilité légale entre les deux zones pour construire, entre les deux continents, une communauté d’alliance pour affronter les grands défis.
Par ailleurs, le Président Burkinabé a expliqué que le continent a besoin d’accompagnement, en termes de formation, pour la mise à niveau des entreprises afin de booster l’industrialisation à partir de la transformation des ressources.
« Par conséquent, nous nous sommes accordés pour dire que l’Afrique a besoin de développer ses infrastructures. On ne peut pas imaginer le futur sans électricité, sans télécommunication. Je pense que sur ce terrain, l’Europe est un partenaire stratégique pour nous accompagner. Il y a aussi le développement de notre agriculture qui ne peut se faire sans l’utilisation des équipements perfectionnés et des méthodes culturales modernes et durable », a-t-il fait observer.
Il a souhaité également partager avec l’Europe les responsabilités dans la gestion des conséquences négatives des changements climatiques qui explique aussi notre pauvreté actuelle, mais surtout des risques pour l’avenir. « Notre ambition est donc d’établir, avec nos amis européens, un partenariat gagnant-gagnant qui puisse profiter au développement économique et social de nos deux continents », a conclu Blaise Compaoré.