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L`Observateur Paalga N° 8594 du 4/4/2014

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Lutte contre le grand banditisme : La police et l’armée sur terre et dans les airs
Publié le lundi 7 avril 2014   |  L`Observateur Paalga


Lotissements
© aOuaga.com par A.O
Lotissements au Burkina : des états généraux pour diagnostiquer les maux
Jeudi 24 octobre 2013. Ouagadougou. Salle de conférences internationales de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a ouvert les travaux de 48 heures des états généraux sur les lotissements au Burkina. Photo : Jérôme Bougouma, ministère de l`Administration territoriale et de la Sécurité


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Opération de sécurisation intégrale du pays. C’est ainsi que l’on peut appeler l’activité actuelle du ministère de la Sécurité qui réunit la police, la gendarmerie et l’armée nationale, dans des opérations terrestres et aériennes pour traquer le grand banditisme. Quatre régions, les plus criminogènes du pays, à savoir l’Est, le Centre-Est, le Centre-Nord et le Centre-Sud sont concernées pour le moment. C’est ce qu’a confié Jérôme Bougouma le vendredi 4 avril dernier à Fada.

Le grand banditisme ne finit pas d’écumer les différentes parties du Burkina, au grand dam des populations et même des forces de l’ordre parfois. Mais visiblement, le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité a décidé d’y mettre un point final. En effet, il a lancé depuis peu une vaste opération qui vise à traquer le grand banditisme dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Est, de l’Est et du Centre-Sud. Ce n’est pas une première, c’est connu. Mais l’une des nouveautés dans ce programme, à en croire le patron du département de Sécurité, Jérôme Bougouma, «c’est le fait que nous avons pu coordonner les forces de police, de gendarmerie et de l’armée». L’opération, qui est aussi bien terrestre qu’aérienne, permet actuellement de retrouver des bandits qui étaient recherchés et d’arrêter d’autres qui sont sur le point sinon en train de commettre des attaques à main armée, a expliqué M. Bougouma à Fada lors d’une tournée de constat de l’effectivité de l’opération.

Le choix de ces quatre régions s’explique par le fait que ce sont les plus criminogènes du pays, a dit le ministre. «Nous avons un plan de sécurisation intégrale du pays et un plan d’équipement que nous sommes en train de mettre en œuvre. Nous sommes aussi en train de mettre en place un système appelé la fiche criminelle, c’est-à-dire le traitement informatisé des empreintes digitales. Il faut pour cela arrêter le maximum de bandits et les introduire dans la base de données, parce que notre problème a toujours été d’apporter les preuves de la présence du suspect sur les lieux de l’attaque. Mais si nous pouvons recueillir des empreintes digitales que nous pourrons par la suite confronter avec celles de ces individus, nous allons pouvoir apporter ces preuve-là», a ajouté celui qui a en charge la sécurité nationale.

En ce qui concerne la durée de l’opération, c’est motus et bouche cousue. Jérôme Bougouma s’est dit dans l’incapacité de la dévoiler, mais la certitude, c’est qu’elle prendra le temps nécessaire à son succès.

M. Arnaud Ouédraogo

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