Le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) a procédé au lancement des activités commémoratives de ses 25 ans d’existence ce dimanche 30 mars 2014 à Bobo-Dioulasso.
Placé sur le thème : « Le CERFI d’hier à aujourd’hui : historique, spiritualité et défis actuels », le lancement des activités commémoratives des 25 ans du Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) a eu lieu ce dimanche 30 mars 2014 à Bobo-Dioulasso. Cette célébration commence par une conférence sur le thème. A la cérémonie du lancement des activités, le coordonnateur régional du CERFI des Hauts-Bassins, Souleymane Koné, a remercié les pionniers de la structure qui ont permis à la jeunesse intellectuelle de contribuer à la promotion et à la dynamisation de l’islam. « Ils y ont contribué à travers l’étude, la recherche et la formation islamique. Nous avons tous ces acteurs avec nous aujourd’hui. Puisse Allah leur donner la force pour qu’ils continuent à contribuer à la promotion et à une meilleure organisation de l’islam au Burkina Faso », a-t-il déclaré. Il a aussi salué les associations comme la Communauté musulmane, le Mouvement sunnite, Tidjania … qui sont sur le terrain du travail islamique. Pour le président du bureau exécutif national du CERFI, Moussa Nombo, après 25 ans d’existence, il est nécessaire de marquer une pause. « Cela va permettre d’évaluer les acquis et surtout mesurer les nombreux défis que nous devons relever. Déjà au 20e anniversaire en 2009 nous avions pu mesurer l’ampleur du travail et la responsabilité qui incombait à notre jeune structure et plusieurs réformes avaient été mises en route pour une gestion moderne du Cercle », a-t-il affirmé. Pour lui, les ambitions que se fixent le Cercle et, la nature de ses membres et de ses sympathisants font de lui un espoir pour les musulmans. « Le CERFI entend jouer sa partition avec la plus grande efficience. Le cercle est en réalité une association qui travaille à créer un espace de spiritualité et de prospérité pour tous », a-t-il dit. En plus, Moussa Nombo a laissé entendre que le CERFI est engagé dans l’éducation à travers l’enseignement de la foi musulmane et conventionnelle. Egalement le cercle participe au renforcement des capacités à travers à des formations et l’alphabétisation. Il s’essaye aussi dans le domaine socioéconomique par la réalisation de centres de santé et des dons divers. « Le CERFI entend amorcer une trajectoire qui lui permettra de donner suffisamment l’exemple aux acteurs musulmans sur le terrain socioéconomique. C’est pourquoi il a mis sur orbite plusieurs projets pour apporter sa contribution au développement du Burkina Faso », a-t-il ajouté.