Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1031 du 5/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Continuum de l’éducation de base: Les acteurs éducatifs du Nord s’imprègnent du contenu
Publié le lundi 7 avril 2014   |  Le Quotidien


Madame
© Autre presse par DR
Madame Koumba BOLY/BARRY,ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans le cadre du plan opérationnel de communication établi autour de l’appropriation par tous les acteurs du système éducatif du projet de continuum de l’éducation de base, les acteurs du Nord ont eu droit à une conférence publique le samedi 5 avril 2014. « Transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA : défis et enjeux » a été le thème de la conférence animée par Dr Bagnoumboué Bazongo.

« Aucune réforme ne sera faite sans l’implication de tous les acteurs », laissait entendre la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry, lors du lancement de l’année scolaire en cours. L’implication des acteurs suppose un bon maniement de l’outil de communication d’où l’organisation de la conférence publique le 5 avril dernier, dans la salle de conférence de l’Ecole nationale des Enseignants du primaire. « Nous voulons cette conférence sans tabou, sans gêne. Posez toutes vos questions ! », la mise à l’aise des participants par le directeur de la communication et de la presse ministérielle du MENA, Mongnou Daniel Elie Zan, pour commencer. Il a aussi situé le contexte et l’intérêt de la tenue de la conférence publique qui répond à un besoin de mettre tous les acteurs de l’éducation au même niveau d’information en ce qui concerne la mise en œuvre du continuum de l’éducation de base. C’est sur le thème « Transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA : défis et enjeux » que les participants, majoritairement élèves- maîtres ont été entretenus par l’animateur principal, Bagnoumboué Bazongo. Etat des lieux de l’éducation  au Burkina, la justification et la pertinence du transfert, la gestion des ressources humaines et les complexes intégrés de l’éducation, entre autres, ont été les points abordés par Dr Bagnoumboué Bazongo. La réforme du système éducatif qui prévoit, entre autres, l’enseignement obligatoire et gratuit pour les enfants de 3 à 16 ans, a expliqué le conférencier, connait une mise en œuvre progressive qui prend en compte les inquiétudes, les suggestions et les propositions de tous les acteurs. Il est revenu sur les différents cadres de concertations qui ont été déjà organisés et les positions et inquiétudes des partenaires sociaux. A l’en croire, rien n’est encore arrêté et le dialogue se poursuit et doit se construire autour d’une seule problématique : l’éducation pour tous, mais aussi de qualité. Sur la question de la gestion des ressources humaines, le conférencier, face aux inquiétudes émises par les participants, a laissé entendre que le scénario du continuum a prévu des principes directeurs sur la base desquels les questions devront trouver des réponses à savoir, les droits acquis, la motivation et les avantages. En clair concernant le principe des droits acquis, il a rassuré les participants qu’un enseignant désormais mis à la disposition du MENA dans le cadre du transfert conserve ses avantages déjà acquis. Il a aussi souligné qu’il existe encore des questions qui n’ont pas trouvé des réponses pertinentes, comme la question des responsabilités dans le concept dénommé complexe intégré de l’enseignement de base, qui prend en compte la dimension primaire, préscolaire et post-primaire. Certains participants ont critiqué avec véhémence un système qui s’accommoderait mal avec l’élan de privatisation en vogue dans nos contrées. Selon Sidi Mohamed Ouédraogo, il est illogique de parler de gratuité de l’enseignement et de la qualité dans un contexte de privatisation massive car, à l’en croire, le capitalisme rime avec profit et nul autre. La conférence publique a aussi été le lieu pour les participants de poser des préoccupations en relation directe avec les conditions de travail. Des témoignages sur des conditions de travail ont été partagés au rendez-vous de Ouahigouya qui a été aussi d’adresser des doléances relatives aux pécules qu’ils reçoivent qui tournent autour de 28 mille FCFA et 13 mille FCFA après soustractions de certains frais. A propos de cette doléance posée par les élèves- maîtres, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Emmanuel Goabaga, a laissé entendre que des réflexions sont menées pour une décision harmonisée au profit des élèves de toutes les écoles de formations. A l’en croire, la participation et les inquiétudes des jeunes témoignent de l’assurance quant à la poursuite des réflexions à long terme et de la pertinence du thème. Aussi, a-t-il invité les participants à toujours chercher à s’informer sur la question pour se défaire du joug des rumeurs et des contrevérités, afin de mieux s’approprier les réformes envisagées .

Par Roger Melchisédech KABRE

 Commentaires