Du 05 au 06 novembre 2012, s’est tenue, à Ouagadougou, une réunion des ministres en charge de la communication et des télécommunications, des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dans le cadre de la transition de l’analogique vers le numérique, sous le thème : « Pour une transition réussie de l’analogie vers le numérique ». Cette réunion a été présidée par le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, représentant le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao
En 2006, l’Union internationale des télécommunications a recommandé aux Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de passer de l’analogique au numérique, pour la radio et la télévision, au plus tard en juin 2015. Cette rencontre, qui s’est tenue les 5 et 6 novembre 2012 à Ouagadougou, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme et de sa validation par les experts. Pour le président par intérim de la commission de l’UEMOA, Christophe Joseph Marie Dabiré, cette cérémonie va essentiellement porter sur les normes communes de compression et de diffusion numériques de radio et de télévision. Il a également ajouté que l’UEMOA a pour vision de mettre en cohérence un mouvement d’ensemble dans les 8 Etats membres de l’union, en associant les acteurs des télévisions publiques, privées, communautaires et les maîtres d’œuvre.
« La mise en œuvre de cette vision doit se traduire par une transition réussie, qui se caractérise au niveau de toutes les télévisions de l’espace communautaire, par le passage au numérique dans les délais, au niveau des populations, par la réception de plusieurs chaines de télévision numérique à moindre coût », a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, souhaité que les textes réglementaires communautaires devant régir la transition numérique soit une réussite, afin que la deuxième phase du programme voie le jour. Quant au ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, il pense que la rencontre va permettre de changer les technologies et qu’avec cette nouvelle technologie numérique, les radios et télévisions vont pouvoir atteindre un certain niveau de qualité, d’image, de son et une multiplicité des offres au niveau des Etats. « Je crois que c’est un projet important pour notre économie à travers la capacité de la communication à pouvoir se démultiplier à travers tous les fronts », a-t-il laissé entendre. Il a rappelé qu’en décembre 2011, s’est tenue à Ouagadougou, la 8e édition des Universités africaines de la communication, à laquelle l’UEMOA avait pris part. Il avait été recommandé aux responsables des télévisions nationales, de mutualiser les compétences et les moyens pour passer le cap ensemble. Et il est rassurant, selon Alain Edouard Traoré, de constater que le programme est en phase avec les échéances arrêtées par l’agenda international. « L’enjeu de cette rencontre va permettre d’envisager une convergence entre les Etats membres et de faire un choix sur les normes technologiques afin que l’intégration soit totale », a-t-il déclaré. Selon le commissaire de l’UEMOA, en charge de la Télévision numérique de terre (TNT), Ajanohoun Guy Amédée, le travail qui a été fait est le résultat du bac of office des différents experts des Etats membres de la transition. Il a mentionné que les techniciens ont fait le travail, et que deux réponses ont été données à cet effet. Il s’agit, pour la première, de porter la norme de compression que les Etats doivent adopter, et pour la seconde, de connaître la norme de diffusion