Politique nationale : Djéjouma Sanon rejoint le navire MPP #aOuaga

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Politique nationale : Djéjouma Sanon rejoint le navire MPP

Publié le dimanche 6 avril 2014 | Le Pays

© aOuaga.com par A.O
Politique : l`opposition appelle à une journée nationale de protestation
Lundi 6 janvier 2014. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il annoncé l`organisation d`une journée nationale de protestation le 18 janvier contre la mise en place du Sénat et les veilléités de modification de l`article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel. Photo : Djéjouma Sanon, président de l`UDPS et du comité d`organisation des activités de l`opposition

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- 4/4/2014

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L’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) s’est fondue dans le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). C’est ce qu’a annoncé le président de l’UDPS, Djéjouma Sanon. C’était au cours d’une conférence de presse organisée à cet effet, le 3 avril dernier, à la Maison du retraité Antoine Nanga, à Ouagadougou.

« Réunis en congrès le 30 mars 2014, après analyse de la situation nationale et soucieux d’apporter notre contribution à la lutte du peuple contre tout recul démocratique, nous avons, conformément à l’article 41 de nos statuts, décidé de dissoudre l’UDPS et d’intégrer le MPP », a déclaré le président de l’UDPS, Djéjouma Sanon, lors de la conférence de presse organisée par sa formation politique, le 3 mars dernier à Ouagadougou. Selon lui, cette décision de fusionner avec le MPP n’est pas un effet de mode, mais le fruit d’une lecture pragmatique de la redisposition des forces politiques au plan national et de leur origine et histoire communes avec les fondateurs du MPP. Pour les responsables de l’ex-UDPS, leur formation politique ambitionne de disparaître pour mieux vivre leurs convictions et idéaux politiques, à travers un cadre de lutte offrant plus d’espoir et de perspectives qu’est le MPP. Ils ont aussi justifié cette fusion avec le MPP par le fait qu’ils sont convaincus que le multipartisme et le pluralisme politique ne peuvent être bénéfiques à la démocratie que s’il y a un équilibre dynamique entre les forces politiques de la majorité et celles de l’opposition ; mais aussi par leur détermination à lutter contre toute modification de l’article 37 de la Constitution ; la mise en place du Sénat et la convergence idéologique et politique entre l’UDPS et le MPP.

« Les fondateurs du MPP, en tout cas, bon nombre d’entre eux, et notre organisation avons une histoire commune, avant et pendant la révolution. Mais le 15 octobre 1987, date de l’assassinat de Thomas Sankara, a été une date importante dans les relations que nous avons entretenues. Certains de nos camarades ont décidé de soutenir le Front populaire et nous, nous avons décidé de lutter contre. Aujourd’hui, le principal frein à la communauté de travail avec nos camarades d’hier, le soutien au régime de Blaise Compaoré, n’existe plus », a expliqué Djéjouma Sanon. Pour lui, la création du MPP est un évènement majeur dans la vie politique du Burkina, un catalyseur qui accélère le cours de l’histoire dans la lutte politique de l’opposition et qui suscite, de nos jours, beaucoup d’espoir pour le peuple burkinabè qui attend un réel changement.

« Il est normal, au regard des expériences que nous avons vécues, que nous ayons une lecture pragmatique de la situation nationale et de la redistribution des forces politiques pour savoir comment nous pouvons apporter notre concours à l’alternance dont un des espoirs aujourd’hui est la naissance du MPP. Nous sommes des politiques et nous devons nous adapter à l’évolution politique dans la poursuite de nos idéaux. C’est ce qui justifie aujourd’hui que nous avons décidé de suivre le MPP », a conclu Djéjouma Sanon.

Sami Thierry Sou

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