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Le Quotidien N° 1031 du 5/4/2014

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Actualité politique nationale : échec du mariage entre le RDS et le MPP
Publié le samedi 5 avril 2014   |  Le Quotidien


François
© Autre presse par DR
François Ouendlassida Ouédraogo, président du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS)


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Le parti du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) a tenu son conseil national, le 3 avril 2014, à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre de haut niveau, le parti a fait un bilan de ses activités et donné sa lecture de la situation politique nationale. Lors d’une conférence de presse organisée le 4 avril 2014, le parti a fait savoir qu’il va travailler en collaboration avec le Mouvement du peuple pour le progrès. Il n’est donc pas question de fusion.
Le mariage entre le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme et le Mouvement du peuple pour le progrès n’a finalement pas eu lieu. Déjà, dans certains médias, il était annoncé la fusion du RDS de François Ouindélassida Ouédraogo avec le MPP de Roch Marc Christian Compaoré.

Pour le président du RDS, suite aux échanges que le parti de la rose a eus avec le parti des dissidents du CDP, sur les deux formes d’alliance, le secrétariat exécutif national du RDS a proposé au conseil national l’option de la collaboration. Pour le président du RDS, les deux partis n’auraient pas accordé leurs violons. En effet, le MPP, aux dires du RDS, était prêt à concéder au parti de la rose un poste au secrétariat exécutif national.

Or, le RDS en revendiquait 3 au sein du secrétariat exécutif national et un poste d’honneur pour le Dima de Boussouma. Ces conditions n’ont pas eu écho favorable auprès du MPP. D’où, finalement l’option de la collaboration. Pour le Dima de Boussouma, « cela ne constitue pas un problème, car dans l’avenir, les choses peuvent évoluer. L’essentiel pour le député est que l’opposition travaille à créer les conditions de l’alternance au Burkina. » C’est pourquoi, « dans ce contexte, le RDS souhaite qu’à l’occasion des prochaines élections présidentielles, les partis d’opposition travaillent à choisir un candidat unique. A défaut, qu’au deuxième tour, tous les partis soutiennent le candidat de l’opposition le mieux classé.»

En attendant l’élection de 2015, le RDS a invité le peuple burkinabè et surtout sa jeunesse à exiger, à tous les niveaux du processus électoral , que le principe de transparence soit respecté et mis en application, avec rigueur et sous contrôle contradictoire afin que les patriotes puissent désormais permettre au Burkina d’entrer dans une nouvelle dynamique et dans un nouveau cadre qui facilitent l’avènement d’un Etat de droit démocratique véritable, reposant sur des valeurs éthiques et morales solides et sur des institutions fiables, sécurisées et porteuses de changements significatifs, avec notamment plus de bien-être .

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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