Le parti de la fleur, le Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme (RDS) suite à leur congrès ordinaire du jeudi 3 avril 2014 avait pris un certain nombre de mesures concernant la vie politique du parti. Il était question au cours de ce congrès, de collaborer et non de se fusionner avec le Mouvement du peule pour le Progrès (MPP). L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse le vendredi 4 avril 2014 au domicile du Dima de Boussouma à Ouagadougou.
Le RDS a refusé de disparaitre de la scène politique en se fusionnant au MPP comme le font certains partis politiques. « Le MPP nous avait contacté pour qu’on puisse discuter des alliances entre nos deux partis, soit dans le cadre d‘une collaboration, soit dans le cadre d’une fusion » confie le président du RDS Wendlassida François Ouédraogo.
A l’entendre, dans les discussions, un certain nombre de points d’accord n’ont pas été trouvés et le RDS a opté la voie de la collaboration lors de leur congrès extraordinaire du 3 avril 2014. En optant la collaboration, le RDS dit vouloir combattre avec le MPP pour le refus de la mise en place du Sénat de la modification de l’article 37 et pour l’alternance en 2015.
Pour le Dima de Boussouma, président d’Honneur du RDS, c’est une grande victoire de voir des membres du CDP démissionner du parti. « Ce n’est déjà pas mal que nous nous trouvons tous dans l’opposition », a-t-il ajouté.
Le RDS a au cours de la conférence avec les journalistes fait le point sur les activités du parti depuis les élections couplées de 2012, (élections auxquelles le parti s’est en sorti avec un député, 2 mairies et des conseillers municipaux). Le RDS a été créé en juin 2009 et se réclame de l’opposition.
