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Burkina : Le sénat ‘’demeure d’actualité’’, (Premier ministre)
Publié le vendredi 4 avril 2014   |  AIB


Discours
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Discours sur la situation de la nation : Luc Adolphe Tiao pour la 4e fois devant les députés
Jeudi 3 avril 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a prononcé le discours sur la situation de la nation en 2013 devant les députés


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Ouagadougou – Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a déclaré jeudi lors de son traditionnel discours sur la situation nationale devant le parlement que le Sénat, « demeure d’actualité », alors que la mise en place de cette controversée chambre a engendré des remous sociaux au Burkina Faso.

« Pour ce qui est de l’avènement du sénat, deuxième chambre du parlement, malgré les controverses nées autour de sa mise en place, l’institution demeure d’actualité puisqu’elle figure dans notre loi fondamentale » a déclaré Luc Adolphe Tiao, exposant devant les députés burkinabè la situation nationale.

En décembre dernier, le président Compaoré avait assuré que le Sénat burkinabè serait "bel et bien mis en place", même s’il "ne (saurait) dire quand", car cette institution est une "prescription de la constitution" et qu’elle fait "consensus ».

Réunis derrière leur chef de file, Zéphirin Diabré, les opposants de Blaise Compaoré récemment rejoint par des dissidents du parti présidentiel, ont manifesté (le 29 juin, le 28 juillet 2013 et le 18 janvier 2014) pour demander le retrait de la réforme.

Ils dénoncent notamment le coût qu’engendrerait sa mise en place estimé entre 3 et 5 milliards de F CFA par an pendant les premières années.

L’opposition soupçonne le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, de vouloir modifier par l’entremise de cette deuxième chambre, l’article 37 de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.

La controverse autour de la mise en œuvre de l’institution avait conduit le 12 Août 2013 le président Compaoré à « suspendre » le processus de désignation des sénateurs avant d’instruire le Premier ministre de lui fournir un rapport d’étape « circonstancié » sur le processus d’opérationnalisation du Sénat avec des recommandations et propositions.

Cette décision du chef de l’Etat s’inscrit dans un « esprit d’apaisement et de renforcement du dialogue politique », a commenté M. Tiao. Voté le 21 mai 2013 par l’Assemblée nationale, le texte législatif relatif à l’installation de cette chambre haute est également dénoncé par des syndicats et des acteurs de la société civile.

NDT/AB/TAA

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