Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues des assises nationales sur les réformes politiques, il est ouvert le mardi 6 novembre 2012 à Ouagadougou, des concertations interministérielles pour évaluer l’état des lieux des points consensuels. C’est le secrétaire permanent des réformes politiques, Baba Sawadogo, qui a présidé la séance.
Les recommandations qui ont fait l’objet de consensus lors des assises nationales sur les réformes politiques font également objet d’évaluation pour trouver des voies et moyens pour leur mise en œuvre. Jusqu’au vendredi 9 novembre 2012, les conseillers techniques des différents ministères se rencontrent par section ministérielle en fonction du nombre de recommandations pour mettre à jour les différents textes. A l’issue de ces rencontres, une dernière session statuera sur les différents textes afin d’épuiser ce qui relève de la compétence des ministères. Pour cette rencontre, l’heure est aux « concertations par ministère ou groupes de ministères pour recueillir, clarifier et harmoniser les informations », selon le secrétaire permanent des réformes politiques, Baba Sawadogo. A ces rencontres, il s’agira, entre autres, de vérifier le contenu des informations recueillies et de requérir les précisions et compléments nécessaires, de vérifier que toutes les recommandations font l’objet d’une mise en œuvre, de recueillir les difficultés ou contraintes qui limitent ou empêchent la mise en œuvre, selon Baba Sawadogo. Le secrétaire permanent suggère qu’il y ait une relation entre les préoccupations, objet des recommandations, et la SCADD pour mieux se convaincre qu’elles ne seront pas sans réponse. Le directeur général de l’enseignement de base, Sibiri Korbéogo, qui a représenté son ministère qui se retrouve avec une vingtaine de recommandations sur sa table, a dit toute la difficulté de son ministère à mettre en œuvre ces recommandations en une année. Car, « il y a des recommandations qui nécessitent des moyens financiers et humains conséquents comme la gratuité de l’école primaire au Burkina Faso ». Par ailleurs, plusieurs points des recommandations issues des assises qui ont fait l’objet de consensus sont déjà effectifs comme la création du Sénat, la participation des anciens chefs de l’Etat au Conseil constitutionnel, la constitutionnalisation de la chefferie traditionnelle, etc. La troisième session de la mise en œuvre des recommandations consensuelles après celles mars de juin 2012, se tiendra avant la fin de l’année à Ouahigouya.