Etat de la Nation : Quel diagnostic Luc va-t-il établir ? #aOuaga

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Etat de la Nation : Quel diagnostic Luc va-t-il établir ?

Publié le vendredi 4 avril 2014 | L`Observateur Paalga

© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Discours sur la situation de la nation : Luc Adolphe Tiao pour la 4e fois devant les députés
Jeudi 3 avril 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a prononcé le discours sur la situation de la nation en 2013 devant les députés

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- 22/3/2014

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Activités du Premier ministre – 2014

Aujourd’hui jeudi 3 avril 2014 à partir de 10 heures, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, sera à l’Hémicycle pour prononcer son traditionnel discours sur l’état de la Nation. Au regard du contexte sociopolitique, sur quoi portera essentiellement l’Evangile selon saint Luc de cette année charnière ?

La première session ordinaire 2014 de l’Assemblée nationale est ouverte depuis le 5 mars dernier. Et conformément à l’article 109 de la Constitution burkinabè, le chef du gouvernement doit exposer directement aux députés la situation de la Nation. Contrairement à la Déclaration de politique générale, ce grand oral “est suivi de débats et ne donne lieu à aucun vote”.

Ainsi, le locataire de la Primature va se soumettre, une fois de plus, à cet exercice républicain ce jeudi 3 avril. Dans la forme, c’est une simple formalité pour Luc Adolphe Tiao, en poste depuis 2011 et donc un habitué de cet art oratoire de plusieurs heures. Mais dans le fond, on ne peut pas dire de même.

Certes, ce grand oral relève d’un simple rituel qui réunit le chef du gouvernement, assisté de toute son équipe, et les députés. Mais ramené au contexte sociopolitique dans lequel se trouve le pays, ce discours sur l’état de la nation est d’une importance autrement plus grande que les précédents. Et Luc le sait.

Le Premier ministre a l’occasion de faire le bilan de ses actions mais il a l’obligation de donner des éléments de réponse aux grandes questions du moment, notamment la crise née de la volonté des partisans de Blaise Compaoré de modifier l’article 37, le problème d’électricité, les récentes mesures sociales.

En tout cas, l’heure est au questionnement, et on a hâte d’entendre le chef du gouvernement se prononcer sur les différents sujets et sur bien d’autres préoccupations des Burkinabè.

Va-t-il rompre avec les discours convenus, truffés de chiffres mirobolants sur fond de ce volontarisme qui a souvent été le sien, pour apporter aux Burkinabè les réponses à leurs interrogations du moment ? Wait and see !

A. O. D

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