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Le Quotidien N° 1030 du 4/4/2014

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Situation politique nationale: L’UDPS rejoint les rangs du MPP
Publié le vendredi 4 avril 2014   |  Le Quotidien




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Quelques jours après la tenue de son congrès extraordinaire, l’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) a convié la presse à une rencontre, le jeudi 3 avril 2014, à Ouagadougou. A l’occasion, il a été annoncé par son président la dissolution de l’UDPS et sa fusion au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Après avoir livré aux journalistes l’analyse de son parti sur la situation nationale, Djéjouma Sanon, président de l’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS), a annoncé, le jeudi 3 avril 2014, la dissolution de son parti et sa fusion au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Cette décision, a-t-il indiqué, loin d’être un effet de mode, procède d’une lecture pragmatique de la redisposition des forces politiques au plan national et met en avant son origine et son histoire communes avec les fondateurs du MPP. En effet, a-t-il expliqué, en rejoignant le MPP, le parti disparait pour mieux vivre ses convictions et ses idéaux, à travers un cadre de lutte offrant plus d’espoir et de perspectives au peuple burkinabè. Car dit-il : « La création du MPP est pour l’UDPS un évènement catalyseur, qui accélère le cours de l’histoire dans la lutte politique de l’opposition ». En plus de cela, a-t-il signifié, la naissance de ce parti suscite beaucoup d’espoir pour les burkinabè dans leur quête de changement. Untel appel du peuple ne pouvait donc pas laisser l’UDPS indifférent, d’où la décision de poursuivre la lutte aux cotés du MPP. Et ce, d’autant plus que l’UDPS et le MPP ont en commun, selon lui, leur histoire, leur idéologie et leurs convictions. Convictions qui sont, entre autres, leur détermination à lutter contre toute modification de l’article 37 de la Constitution, contre l’institutionnalisation d’un Sénat et l’organisation d’un référendum. A cela s’ajoute, selon Djéjouma Sanon, le fait que les fondateurs du MPP et le groupe de l’UDPS ont travaillé ensemble, avant et pendant la révolution. Ce qui les opposait jusque-là, c’est-à-dire, le soutien des camarades du MPP au régime de Blaise Compaoré, n’étant plus, il n’y a donc plus aucune barrière, selon lui, qui empêche l’UDPS « d’apporter son concours à la prise du pouvoir par le MPP » .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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