Après son meeting du 22 février, l’Action Jeunesse Changement(AJC) était encore face à ses militants et sympathisants, le vendredi 28 mars 2014 à Bobo-Dioulasso. C’était une assemblée générale pour mieux informer l’opinion publique nationale sur les orientations de cette organisation de jeunes.
Pour sa deuxième sortie, l’Action Jeunesse Citoyenne (AJC) tenait à faire une mise au point. « l’AJC n’est pas une association mais un mouvement de jeunes qui prône le changement », a déclaré son secrétaire à l’organisation, Karim Kiendrébéogo, qui pense que l’occasion était belle pour éclairer l’opinion publique nationale et notamment la jeunesse de Bobo-Dioulasso sur le sens de son engagement. Il a, par ailleurs, fourni les raisons de l’affiliation de cette organisation au Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). « Nous soutenons le parti des dissidents du CDP parce qu’il parle également de changement auquel nous aspirons », a-t-il ajouté.
Au cours des échanges, les responsables de l’AJC ont invité leurs militants et sympathisants à s’organiser pour pousser le parti de Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et de Simon Compaoré à la victoire en 2015. Pour cela, la stratégie du mouvement consiste, selon le secrétaire général, Karim Tapsoba, à mobiliser et conscientiser les jeunes des 33 secteurs de la ville de Bobo-Dioulasso à la nécessité de porter le MPP à Kosyam lors de l’élection présidentielle de 2015. Aussi, pour le coordonateur de l’Action Jeunesse Citoyenne, Ablassé Kiendrébéogo, il faut que les militants aillent s’enrôler pour réussir ce combat.
Des responsables de la coordination provinciale du Mouvement du Peuple pour le Progrès ont assisté à cette assemblée générale. « Vous faites la fierté du MPP et je voudrais affirmer avec vous que l’article 37, le Sénat et le référendum sont cadavérés », a laissé entendre, sous des applaudissements nourris, le coordonateur provincial, El Hadj Sayouba Guiro. A entendre ce dernier, les soutiens multiformes apportés au MPP devraient transformer le rêve du parti en réalité. « On ne peut pas avoir une jeunesse comme vous et avoir peur de quoi que ce soit, aujourd’hui, au Burkina Faso », a-t-il conclu.