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Le Quotidien N° 1028 du 2/4/2014

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Dossier Norbert Zongo et ses 3 compagnons: « La justice burkinabè est aux ordres », Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP
Publié le jeudi 3 avril 2014   |  Le Quotidien


Feu
© Autre presse par DR
Feu Norbert Zongo, journaliste d`investigation burkinabè


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Après l’ordonnance de non-lieu rendue en août 2006 sur l’affaire Norbert Zongo et ses compagnons par la justice burkinabè, le dossier a été exhumé par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples à Arusha, en Tanzanie, et qui a rendu son verdict le 28 mars 2014. Ce faisant, la Cour donne un délai de 30 jours aux ayants-droit, s’ils le souhaitent, pour déposer un mémorandum sur leurs réclamations. C’est en substance ce qui a été expliqué aux hommes de médias, le 2 avril 2014, à Ouagadougou, par le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), Chrysogone Zougmoré, entouré des deux avocats à savoir, Me Prosper Farama et Me Bénéwendé Sankara. Pour le président du MBDHP, la conséquence serait que le dossier soit rouvert par l’Etat burkinabè.

Une ordonnance de non-lieu a été rendue par la justice burkinabè en août 2006 sur l’affaire Norbert Zongo et ses trois compagnons. Une bataille juridique s’est alors ouverte en Tanzanie, à Arusha, devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. C’est dans ce cadre qu’un verdict indiquant que l’examen du dossier comportait un certain nombre de carences dans le traitement de cette affaire par la justice nationale a été rendu public, le 28 mars 2014. C’est ce qui a été expliqué aux journalistes par le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, en compagnie des avocats Bénéwendé Sankara et Prosper Farama, à Ouagadougou, le 2 avril 2014. Pour les conférenciers, le dossier Norbert Zongo et ses trois compagnons est plus politique que juridique. Chrysogone Zougmoré a indiqué que ce verdict est une victoire d’étape qui les encourage à doubler de vigilance pour que la lumière soit définitivement faite sur cette affaire. Il a déploré le fait que la justice nationale soit aux ordres et qu’il y a manque de la volonté politique de faire aboutir le dossier. Pour lui, cet arrêt vient à point pour désavouer la décision de non-lieu qui a été rendue par les juridictions nationale du Burkina. « Cet arrêt remet en cause ce non-lieu scandaleux et inacceptable qui a été prononcé en 2006 », a-t-il dit. Selon lui, l’Etat burkinabè devrait tirer conséquence de cet arrêt pour rouvrir purement et simplement le dossier Norbert Zongo et de ses trois compagnons. « Les arrêts de Cour africaine sont exécutoires parce que nous avons signé les protocoles qui font obligation aux Etats, dont le Burkina Faso », a-t-il poursuivi. Il a laissé entendre que le MBDHP ne croisera pas les bras et agira dans les jours à venir pour que l’Etat burkinabè puisse respecter ses engagements. « C’est la condition pour que tôt ou tard les commanditaires de l’assassinat crapuleux de Norbert Zongo et de ses compagnons soient découverts, jugés et punis à la hauteur de leur forfait », a-t-il laissé entendre. Il a mentionné que dès que la Cour africaine notifiera officiellement l’arrêt, le MBDHP entamera des démarches auprès des autorités burkinabè et auprès des partenaires, pour mener le plaidoyer .

Par Soumoubienkô Roland KI

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