Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Nouveau report de l’exhumation du corps de Thomas Sankara
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  Agence de Presse Africaine




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou (Burkina Faso) - Le délibéré de la décision d’exhumation de Thomas Sankara (président du Burkina Faso de 1983 à 1987, assassiné le 15 octobre 1987 lors d’un coup d’Etat), initialement prévu pour ce 2 avril, a été à nouveau reporté au 30 avril prochain, a indiqué mercredi une source judiciaire.

Le dossier confié à la Chambre civile du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, a été à l'ordre du jour, le 22 janvier dernier. Il avait été renvoyé, une première fois au 5 mars, puis une deuxième fois au 2 avril.

Au 2e renvoi, le tribunal avait demandé un complément de pièces, qu'il aurait, à l'heure actuelle, obtenu.

Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat de la famille du défunt président, s'exprimant aujourd'hui sur le fil de l'AFP, s'est dit "confiant sur la suite de l'affaire".
Selon lui, cet autre renvoi du délibéré, permettra au tribunal d'étudier les pièces obtenues.

L'assignation en reconnaissance officielle du lieu de sépulture du président Sankara, demandée par les enfants du défunt, Philippe et Auguste, ainsi que sa veuve Mariam Sankara contre l'Etat burkinabè, a été enregistrée depuis le 21 octobre 2010.

En effet, le doute pèse sur l'authenticité de la sépulture érigée au cimetière de Dagnoën (Centre-est de Ouagadougou) et présentée officiellement comme étant la tombe du défunt Président Thomas Sankara.

La dépouille mortelle du père de la Révolution burkinabè n'ayant jamais été présentée en public, encore moins à sa famille après les événements sanglants d'octobre 1987, très peu de gens croient en la présence du corps de Sankara dans cette tombe.

A l'époque, sous la pression du Comité des droits de l'Homme des Nations unies, le gouvernement burkinabè avait présenté cette sépulture à la veuve Sankara et ses enfants, comme étant celle de l'ancien président du Faso. Mais aucune preuve ne permet de le croire.

Les avocats de Mariam Sankara et de ses enfants avaient introduit, à ce sujet, une requête auprès du TGI de Ouagadougou, é'afin d'être autorisé à assigner à bref délai''.

L'objectif d'une telle opération est de savoir, par expertise ADN, si le corps qui se trouverait dans la tombe, est bien celui de Thomas Sankara.


ALK/cat/APA

 Commentaires