Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7635 du 2/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Ouagadougou : le métier de forgeron se porte bien malgré
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  Sidwaya


Ouagadougou
© Autre presse par DR
Ouagadougou : le métier de forgeron se porte bien malgré


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

A coté des ateliers de soudure et de menuiserie ayant pion sur rue dans la capitale burkinabè, se maintient l’activité de la forge qui offre une gamme variée de produits.

A quelques encablures de l’aéroport international de Ouagadougou en ce jeudi matin du mois de mars il est environ 11 heures. Sous un hangar fait de morceaux de tôles et soutenu par des piliers, certains en bois et d’autres en fer, l’heure est à la tâche. Dans cet atelier de fortune situé au quartier Silmissin, Mamoudou Ouédraogo et ses collègues s’attèlent de manière artisanale à donner forme à des serre-joints et autres décorations de portails.
Pour le jeune forgeron de la trentaine d’âge, la pratique de la forge est un héritage transmis dans sa famille de père en fils depuis des générations. Il y a de cela maintenant sept ans, il a décidé de quitter son Zoundwéogo natal pour la capitale à la recherche de plus d’opportunités.
En association avec ses frères, il s’est attaché, à cet effet les services de quelques employés. Ils sont au total neuf à travailler 7j/7, confie-t-il à la fabrication de charrues et de matériels de construction. « Les trois premiers jours de la semaine sont consacrés à la fabrique des charrues et à partir de jeudi, les outils de construction », précise-t-il entre deux coups de marteau.
De 10500 à 40000 FCFA la charrue, affirme Mamoudou, ils en produisent en moyenne deux par jour pour des clients issus aussi bien de Ouagadougou que des localités environnantes. « C’est vrai que le marché n’est pas comme nous l’aurions souhaité mais ça vaut beaucoup mieux qu’au village », confie celui-ci, même s’il refuse d’en dire plus sur son chiffre d’affaires.
Mais à en croire son employé Robert Simporé, plus jeune que lui, il y a de quoi s’y adonner sans regrets. Contrairement à Mamoudou, Robert n’est pas issu d’une famille de forgerons. Ce travail, il l’a appris ici depuis cinq ans après avoir abandonné l’apprentissage de la mécanique. Parce que « je le trouve plus intéressant et surtout plus facile ».
Il en veut comme preuve de sa satisfaction, son revenu journalier qui, à ses dires varie entre 1000 à 5000 FCFA en fonction de la fréquence des commandes.

Voro KORAHIRE
jkorahire@yahoo.fr

 Commentaires