Nommés par le président du Faso, Blaise Compaoré par décret en date du 30 décembre 2013, le colonel-major Djibrill Bassolé de la gendarmerie nationale et le médecin-colonel-major de l’armée de terre, Nazinigouba Ouédraogo ont reçu le mardi 1er avril 2013 à Ouagadougou leurs galons de généraux de brigade des mains du chef d’état-major général des armées, le général de division Honoré Nabéré Traoré, représentant le chef de l’Etat.
Le cercle des officiers généraux de l’armée burkinabè s’est élargi. Deux officiers supérieurs, nommés par décret présidentiel en date du 30 décembre 2013, viennent de recevoir leurs attributs de général de brigade, le mardi 1er avril 2014. « Médecin colonel-major Nazinigouba Ouédraogo, au nom du ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, nous vous remettons vos galons de médecin général ». C’est également par la même formule consacrée que le Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le général de division Honoré Nabéré Traoré, a remis les étoiles du général de brigade à Djibrill Bassolé. Selon le général Traoré, c’est la famille des généraux qui s’agrandit. « Aujourd’hui, il y a trois généraux à savoir, le général Djibrill Bassolé, Nazinigouba Ouédraogo et Siriki Daniel Traoré en mission au Soudan qui viennent d’être promus ». Il a indiqué que l’Armée a voulu, par ces nominations, apporter une solennité mesurée à cette cérémonie parce qu’auparavant, cela ne se faisait pas. En réalité, a-t-il relevé, les textes recommandent que les épaulettes des chefs d’état-major généraux des armées soient remis par le président du Faso, chef suprême des armées tandis que ceux des autres généraux (gal de brigade, de division, de corps d’armée etc.) sont remis par le ministre en charge de la Défense. C’est donc au nom du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants que le général Traoré a remis les attributs des impétrants. Selon lui, il s’agit d’un acte visant à magnifier les efforts et les états de service des officiers qui se sont distingués tout au long de leur carrière par leur ardeur, leur engagement dans l’accomplissement des missions dévolues à l’armée. Désormais, poursuit-il, « il faut des généraux dans les rangs des Forces armées nationales, car, pour certains postes, il faut obligatoirement des généraux notamment en ce qui commande des secteurs au niveau des Nations unies ». Le nouveau général Nazinigouba Ouédraogo, lui, s’est dit ému de cette reconnaissance de la part du président du Faso. « Conscient » des tâches assignées aux généraux ainsi que des compétences dont il doit faire preuve surtout dans la gestion des troupes sous son commandement, l’homme a avoué être prêt à donner le meilleur de lui-même dans l’intérêt supérieur de la nation.
Premier général de gendarmerie au Burkina
Djibrill Bassolé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale et colonel-major de la gendarmerie, fait partie du binôme qui a reçu ses galons de général de brigade. Aux états de service « irréprochables », l’ancien colonel-major, Bassolé est désormais le premier officier supérieur dans les rangs de la gendarmerie nationale burkinabè, à gravir les échelons jusqu’au grade de général. C’est avec fierté que le Gal de brigade Djibrill Bassolé, vêtu d’une tenue bleue de gendarmerie, du kébour soigneusement dressé, a vu ses épaulettes à cinq barrettes céder la place à deux étoiles dorées. Le chef de la diplomatie burkinabè qui a fait son apparition sous un accoutrement autre que le traditionnel costume avec cravate, a indiqué qu’il va redoubler d’effort avec cette « nouvelle charge » qui vient de lui être assignée par le chef de l’Etat. « Je suis fier d’avoir remporté cette responsabilité historique de premier officier supérieur promu au grade de général dans la gendarmerie. Comme on le dit dans l’armée, la promotion au grade supérieur n’est pas une récompense, mais plutôt la consécration d’une attitude à mieux servir », a déclaré le nouveau général pour justifier ses intentions de mieux faire. Il a exprimé sa gratitude au président du Faso et témoigner de son engagement à rester fidèle aux principes de l’armée, à servir au mieux la nation burkinabè, à défendre les intérêts républicains et à protéger les populations.
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