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Sidwaya N° 7635 du 2/4/2014

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Développement du Burkina Faso : Blaise Compaoré sollicite l’implication de la diaspora
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  Sidwaya


Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a donné une communication le 31 mars 2014 à Bruxelles à l`occasion de la réunion de dialogue avec les parlementaires européens et africains sous le thème "Sécurité - Gouvernance -Conservation des frontières"


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En séjour à Bruxelles dans le cadre du 4e Sommet Afrique-Union européenne, le président du Faso, Blaise Compaoré y a rencontré, le 31 mars 2014, la communauté burkinabè vivant en Belgique, mais aussi celle résidant dans les autres pays couverts par l’ambassade bruxelloise, notamment les Pays-Bas et le Luxembourg. Une meilleure implication de la diaspora à la construction de la mère-patrie et l’actualité sociopolitique nationale ont meublé les débats.

La politique a garni le face-à-face du président du Faso avec ses concitoyens de Belgique. Blaise Compaoré va-t-il partir en 2015 ? Pourquoi des démissions au sein du CDP ? A quoi sert un Sénat ? Faut-il avoir peur pour l’avenir ? Ce sont autant de questions auxquelles le président Compaoré a répondu, le temps d’un après-midi, qu’il a partagé avec cette communauté, le lundi 31 mars 2014. Avec, parfois, une dose d’ironie qui a contribué à dépassionner les échanges, il a indiqué, en effet, qu’en attendant 2015, la priorité pour lui est l’exécution du programme pour lequel il a été réélu en 2010. Blaise Compaoré a justifié son silence autour de sa candidature ou non à l’issue du présent mandat par peur de lancer un sprint, avant l’heure, pour la Présidence du Faso. Toute chose qui, a-t-il soutenu, pourrait confisquer les efforts des uns et des autres dans une guerre de positionnement au détriment des actions de développement. Concernant le dossier Sénat, tout comme les autres questions, l’argumentaire du premier des Burkinabè n’a pas varié. Il a réaffirmé que la deuxième chambre vise la prise en compte de toutes les composantes de la société burkinabè, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, au processus de vote des lois. Il s’est dit convaincu qu’au finish, on pourrait disposer de lois plus élaborées et moins tributaires des passions politiciennes. Au sujet des démissions au sein de son parti, Blaise Compaoré a relevé le caractère libre de la création, de l’adhésion, « et aussi » de départ d’un parti politique. Il a ajouté que les cas vécus n’ont nullement gêné le fonctionnement du CDP, ni la bonne marche des institutions. Et contrairement à certains observateurs qui prédisent "un chaos" dans son pays, le président Compaoré se veut être rassurant quant à l’avenir, invitant ses interlocuteurs du jour ainsi que les investisseurs à ne pas s’inquiéter.
L’entretien que Blaise Compaoré a voulu fraternel avec les Burkinabè de la juridiction de Belgique, a par ailleurs été un moment de gratitude et de réconfort pour le chemin parcouru par le Burkina Faso dans sa quête du bien-être des populations.

Les Bruxellois « aussi » veulent leur Maison du Burkina

L’ambassadeur en poste à Bruxelles, Frédéric Assomption Korsaga, chiffres à l’appui, a vanté les acquis engrangés sous l’impulsion de M. Compaoré. Ainsi, l’œuvre du président du Faso, au plan national ou dans ses médiations à l’extérieur, a été saluée par des mots d’encouragement et des prières. Tout en exprimant leur satisfecit du travail abattu, les intervenants ont demandé mieux.
Le lancement des travaux des 17 étages devant abriter la Maison du Burkina à Abidjan, en Côte d’Ivoire, semble faire des « envieux » du côté de la Belgique. Les « hommes intègres » vivant dans ce pays l’ont fait savoir au chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Ils ont motivé leur doléance par le souci d’offrir, ne serait-ce que momentanément, un toit aux compatriotes dans le besoin. Les Burkinabè de cette juridiction couvrant, en plus de la Belgique (1000 personnes), les Pays-Bas (environ 600 personnes) et le Luxembourg (une dizaine de résidents), par le truchement de leurs représentants respectifs, ont affirmé leur disponibilité à contribuer à l’émergence du pays d’origine. Ils ont, en contrepartie, demandé à ce que des facilités d’investissement ou de retour leur soient accordées. Un intervenant a proposé, par exemple, l’érection d’un guichet de facilitation de création d’entreprise pour la diaspora. A cette préoccupation, le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba et son collègue délégué à la coopération régionale, Thomas Palé, ont donné des assurances. L’argentier du Burkina a informé ses sœurs et frères de la juridiction de Belgique de la création d’une Agence de promotion des investissements et des possibilités d’exonération au profit de potentiels investisseurs, notamment dans les pôles de croissance. Le ministre Palé, quant à lui, a dit la place de choix qu’occupent les Burkinabè de l’extérieur dans la conduite des affaires internes du pays.

Koumia Alassane KARAMA
(envoyé spécial à Bruxelles)

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