Batié - La direction provinciale de l’action sociale et de la solidarité nationale du Noumbiel a procédé à la remise de vélos et de tricycles à des groupes vulnérables, le mercredi 19 mars 2014 à Batié.
35 vélos « paniers » et 15 tricycles. Ce sont là, les lots qui ont été remis respectivement à 35 élèves vulnérables issus des établissements scolaires de la province, et 15 tricycles à autant de personnes vivant avec un handicap.
Des dons de la direction provinciale de l’action sociale et de la solidarité nationale du Noumbiel (DAPSN-NBL) qui, à en croire le haut-commissaire de la province, Raphaël Kaboré, entre dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet de renforcement de la protection sociale » du gouvernement burkinabè.
Auparavant, toujours dans le cadre ce projet, a-t-il dit, environ 500 ménages vulnérables et 21 personnes âgées avaient bénéficié de 50 tonnes de vivres, et 15 personnes vivant avec un handicap avaient reçu des soutiens individuels à hauteur de 350 000 F CFA, pour la réalisation d’activités génératrices de revenus (AGR). A l’occasion donc, le haut-commissaire a salué cette initiative du gouvernement à travers le ministère en charge de l’action sociale qui vient à point nommé pour soulager un tant soi peu des « peines ».
Mêmes son de cloche chez le représentant des bénéficiaires qui estime que les autorités du pays ont pensé à ceux qui vivaient dans le désespoir. Souffrant d’un handicap, Komièlè Clarisse Kambou dit pouvoir dorénavant se déplacer aisément grâce au tricycle qu’elle vient de recevoir. « Aussi, avec le soutien financier que j’ai eu, je parie réussir dans mes AGR pour prouver aux yeux de tout le monde que la déficience n’est pas synonyme d’incapacité », a-t-elle ajouté.
Le DPASN-NBL, Lenivo Justin Sanou quant à lui, a remercié vivement sa hiérarchie qui, part sa volonté, a apporté une bouffée d’oxygène à sa structure dans la prise en charge intégrée d’une partie de leurs publics cibles. Au-delà de ces efforts, il reconnait que ces activités dans leurs réalisations, ont été émaillées de difficultés. Il s’agit entre autres, de l’impossibilité de satisfaire les besoins de prise en charge des frais de scolarités des orphelins et autres enfants vulnérables, et celle des ménages vulnérables à cause de leurs mauvaises récoltes la saison dernière.
M. Sanou a donc souhaité qu’en perspective, des améliorations allant dans le sens de la prise en compte des spécificités de chaque zone soient intégrées. « Tout compte fait, l’impact positif de ce projet est déjà perceptible sur le terrain », a-t-il conclu.
