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Sidwaya N° 7634 du 31/3/2014

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Démissionnaires de l’UNIR/PS : des « sankaristes » rejoignent le MPP
Publié le mardi 1 avril 2014   |  Sidwaya


Groupes
© aOuaga.com par A.O
Groupes parlementaires : l`ADJ fait son bilan
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Les députés du groupe parlementaire de l`Alliance pour la démocratie et la justice (ADJ) ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de leur action à l`Assemblée nationale. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président de l`UNIR/PS


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Des démissionnaires de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) se sont réunis en assemblée générale, le dimanche 30 mars 2014 à Ouagadougou. Ils ont annoncé leur appartenance au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et décliné les raisons de leur démission.

En début d’année 2014, des membres du secrétariat exécutif national de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), ainsi que certains de leurs camarades ont démissionné dudit parti. Ils n’avaient toujours pas dit de quoi sera fait leur avenir politique. Mais depuis le dimanche 30 mars 2014, ils ont décidé de rejoindre, avec armes et bagages, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Ils l’ont annoncé au cours d’une assemblée générale qu’ils ont organisée à cette date. « Nous démissionnaires de l’UNIR/PS, adhérons sans réserve au MPP, lançons un appel à nos anciens camarades sankaristes et aux progressistes de tout bord, à rejoindre cette nouvelle organisation qui a enfin, créé l’espoir d’une alternance alternative qualitative en 2015 », a lancé le chef de file des démissionnaires, Massadiamon Sirima. Pour lui, ce ralliement au MPP n’est pas synonyme d’abandon de l’idéal sankariste qu’ils ont toujours défendu. Ce choix a été guidé par leur refus de créer un énième parti politique et par la confiance qu’ils portent sur les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). « La social-démocratie prônée par les démissionnaires du CDP est très compatible avec le sankarisme. Par conséquent, nous sommes convaincus que nous partageons la même vision d’un Burkina Faso, débarrassé de l’hydre néolibéral et un pays où il fera bon vivre », a martelé l’ex-secrétaire chargé des questions politiques et de la prospective au sein de l’UNIR/PS. A cette assemblée générale, ils ont expliqué les raisons qui les ont amenés à abandonner le navire UNIR/PS. De l’avis du démissionnaire Sirima, l’UNIR/PS, jadis, faisait la fierté des Burkinabè, parce que l’idéal qu’il défendait prenait en compte les aspirations du peuple. Mais, aujourd’hui, les pratiques en cours dans le parti sankariste montrent qu’il y a « un manque criant de vision et de réalisme ». « Notre démission n’est qu’un sursaut révolutionnaire et sans équivoque contre ceux qui assassinent pour une deuxième fois Thomas Sankara par cette gestion non sankariste, tant du parti que du CFOP (Ndlr : Chef de file l’opposition politique) », a relevé M. Sirima. Et l’ex-député UNIR/PS, Yamba Malick Sawadogo, de renchérir qu’ils ne rejoignent pas le MPP par opportunisme, mais par souci de l’avenir du Burkina Faso. « Si l’UNIR/PS doit disparaître pour le changement, tant mieux. Pour le moment, nous ne voulons que le changement », a-t-il souhaité.

Steven Ozias KIEMTORE
kizozias@yahoo.fr

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