La Coopérative africaine était poursuivie pour abus de confiance portant sur la somme de 439 400 FCFA. Structure d’épargne, la coopérative apparaît comme une banque informelle. Elle collecte des fonds et les octroie à des membres afin que ces derniers puissent mener une activité rentable. Malheureusement, les « deals » ont mal tourné. Beaucoup n’ont jusqu’à présent pas pu honorer leur engagement pour le remboursement. Y compris le sieur Ouédraogo ; ce qui conduit l’affaire devant les juges. Représentant le président du conseil d’administration, Constant a expliqué les moments que traverse la coopérative. « Elle ne refuse de payer la somme à M. Ouédraogo. Elle fait face à une conjoncture économique très délicate », a-t-il dit. Le parquet, sans revenir sur les faits a tout simplement requis une application de la loi. Le tribunal a relaxé la Coopérative africaine pour infraction non-constituée. Les dépens sont mis à la charge du trésor public.