L’UE contribue à arrêter la propagation de la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest (communiqué) #aOuaga

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L’UE contribue à arrêter la propagation de la fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest (communiqué)

Publié le mardi 1 avril 2014 | Agence de Presse Africaine

© AFP par MSF
Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola

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Ouagadougou (Burkina Faso) - L’Union européenne joint ses efforts à ceux des Etats de l’Afrique de l’Ouest, en vue de mettre fin à la propagation de l’épidémie de la fièvre Ebola, récemment découverte en Guinée Conakry et dans des pays voisins, rapporte un communiqué du service de communication de la représentation de l’UE au Burkina Faso reçu lundi à APA.

Le communiqué souligne que suite à la récente épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la Commission européenne a débloqué 500 000 Euros, soit environ 327 millions de FCFA, pour aider à contenir la propagation du virus, qui peut tuer jusqu’à 90% de personnes atteintes, en Guinée et dans les pays voisins.

La Commission, indique-t-on, a également envoyé un expert de santé publique en Guinée pour aider à évaluer la situation et assurer une liaison avec les autorités locales.

‘’Nous restons profondément préoccupés par la propagation de cette maladie particulièrement virulente et notre soutien aidera à garantir une assistance sanitaire immédiate aux populations touchées‘’, a déclaré Kristalina Georgieva, Commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l’aide humanitaire et de la réaction aux crises.

Selon elle, ‘’Il est vital que nous agissions rapidement pour empêcher la propagation de l’épidémie, en particulier dans les pays voisins’’.

L’aide de l’UE, apprend-on, sera utilisée par l’organisation humanitaire partenaire de la Commission Médecins Sans Frontières pour la gestion clinique, comprenant l’isolement des malades et un soutien psychosocial, la recherche de cas suspects ainsi que la formation et l’approvisionnement d’équipements de protection individuel pour les professionnels de santé.

Des initiatives de sensibilisation au sein des communautés devraient également être organisées, pour aider à réduire le risque d’une nouvelle propagation du virus.

L’UE dit suivre la situation de près par le biais de son Centre européen de prévention et contrôle des maladies (ECDC).

A en croire le communiqué, elle travaille également en collaboration avec ses partenaires internationaux, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS), afin de suivre le développement de l’épidémie.

Cette épidémie du virus Ebola est la première enregistrée dans la sous-région ouest-africaine.

À la date du 28 mars dernier, 103 cas suspects ont été confirmés et 66 décès ont été signalés en Guinée, huit cas suspects au Libéria, dont six décès, ainsi que six cas suspects en Sierra Leone, dont cinq décès.

Découverte en République démocratique du Congo et au Soudan en 1976, cette fièvre hémorragique virale s’est déjà signalée en Afrique orientale et centrale, mais jamais en Afrique de l’Ouest.

Aucun vaccin ou traitement n’est encore disponible pour cet agent pathogène, l’un des plus meurtriers au monde avec un taux de létalité (mortalité) allant jusqu’à 90% en fonction de la souche.

ALK/cat/APA

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