Au moment où le régime du président burkinabè Blaise Compaoré est fragilisé, deux assassinats officiellement non élucidés remontent à la surface : ceux de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. La justice du Burkina Faso va-t-elle convaincre de sa bonne foi ?
Bien qu’il se mure dans un silence de comateux, Blaise Compaoré ne doit pas beaucoup fermer l’œil. Après 26 ans de pouvoir, le sommeil du président burkinabè est sans doute perturbé par une défiance politique tout à fait inédite. À l’heure où le principal parti qui le soutient - le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) - souffre d’une hémorragie de militants de premier plan, deux dossiers judiciaires se rappellent au mauvais souvenir du premier magistrat du Faso. Et réveillent concomitamment deux fantômes : celui d’une plume-à-gratter et celui d’un frère d’arme iconique qui viennent chatouiller les orteils du “beau Blaise”.... suite de l'article sur Jeune Afrique