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Sortie de crise : le PITJ propose la mise en place du Sénat et un gouvernement de transition
Publié le dimanche 30 mars 2014   |  aOuaga.com


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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le PITJ fait sa rentrée 2014
Dimanche 30 mars 2014. Ouagadougou. Le Parti de l`indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a fait sa rentrée politique de l`année


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Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa rentrée politique de l’année le 30 mars 2014 à Ouagadougou. Ce fut l’occasion pour ce parti de faire un diagnostic de la situation nationale et de faire des propositions de sortie de crise.


Sur la situation nationale actuelle caractérisée par des débats contradictoires sur le Sénat et l’article 37 de la Constitution; chaque parti a sa lecture. Pour le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ), il ne s’agit ni plus, ni moins que de l’agitation de "charlatans politiques" qui disent tous être pour une transition politique sans en préciser le contenu, qui parlent d’alternance et de changement sans autre précision en dehors du fait que "Blaise Compaoré ne doit plus se présenter à la présidentielle de 2015". De l’avis du secrétaire général du PITJ, Soumane Touré, "la quasi totalité des partis politiques et des organisations de la société civile qui s’agite actuellement n’a rien compris et ne peut pas comprendre la longue lutte de notre peuple pour les libertés, la démocratie et le progrès". La raison est "qu’ils n’ont jamais pris part à cette lutte; ils sont tout au plus consommateurs et usagers des libertés individuelles et collectives sans savoir au prix de quels sacrifices le peuple les ont conquises".

Le PITJ ne se veut pas un parti qui critique sans faire des propositions. C’est la raison pour laquelle son secrétaire aux relations extérieures, Théodule Dah, a exposé, à la suite du cours d’histoire de 16 pages recto verso du secrétaire général, des propositions qu’il estime être en mesure de calmer la tension née du Sénat, de l’article 37 et du référendum. Ainsi, le parti propose, dans le cadre du respect strict de la Constitution, que le président du Faso mette en place rapidement le Sénat en ce "qu’il constitue un élément essentiel de la dévolution démocratique du pouvoir et sa mise en place permettra de renouveler légalement certaines institutions". Le PITJ propose également au président du Faso la dissolution du gouvernement pour mettre en place "un gouvernement chargé de la transition et composé de technocrates intègres à l’exclusion des représentants des partis politiques". Soumane Touré et les siens proposent aussi que le chef de l’Etat ramène l’armée à la caserne pour "la rendre réformer et la réorganiser afin de la rendre apte à ses missions républicaines’ après avoir fait un audit sans complaisance de la gestion de la Grande muette depuis 1991.

Outres les propositions, le PITJ estime que le président du Faso doit prendre toutes les dispositions et mesures idoines pour l’établissement d’un agenda clair de la transition, organiser la relecture du Code électoral pour l’expurger des dispositions contraires à la Constitution et qui sont sources de conflits. Le parti invite également le chef de l’Etat à organiser l’exercice constitutionnel et démocratique de reddition des comptes en faisant le bilan de ses quatre programmes présidentiels.


Séni DABO

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