Elections couplées 2012 : Le schéma de la couverture médiatique est fixé #aOuaga

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Elections couplées 2012 : Le schéma de la couverture médiatique est fixé

Publié le vendredi 9 novembre 2012 | Autre presse

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Elections couplées 2012 : Le schéma de la couverture médiatique est fixé
Jeudi 8 novembre 2012. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) . Le tirage au sort pour l’établissement de l’ordre de passage des messages des partis et formations politiques au sein des média d’Etat

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Election municipales 2012

C’est dans une salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pleine de responsables politiques et d’hommes de média que le tirage au sort pour l’établissement de l’ordre de passage des messages des partis et formations politiques au sein des média d’Etat s’est opéré ce jour 08 novembre 2012 sous l’œil vigilant de Maître Rosine Bogoré, Huissier de justice, assistée de deux(02) de ses confrères.

L’occasion a également été celle d’échanges sur la stratégie du Conseil supérieur de la communication (CSC) en vue d’une bonne couverture médiatique aussi bien par les média publics que par ceux privés autorisés.

En prélude à l’opération de tirage au sort confiée au soin de l’expert informaticien Eléazar Lankoandé, la présidente du CSC, Béatrice Damiba, a indiqué qu’un « parti politique bénéficiant d’une plage horaire ou d’un espace journal peut s’adresser à ses électeurs potentiels, tant pour les législatives que pour les municipales ». Il revient donc aux partis politiques de « mettre l’accent sur le scrutin qui focalise leur principal centre d’intérêt, et de répartir leur temps d’antenne ou de parole en conséquence », a-t-elle ajouté.

La tâche s’avérant ardue, il est demandé aux média privés de s’impliquer fortement à travers entre autres la synchronisation de la diffusion des émissions parrainées, la prise en charge des discours électoraux au niveau local. « Les messages et activités des partis qui ne présentent des candidats qu’aux municipales seront pris en charge par les médias de proximité », a indiqué Mme la présidente, avant de relever une innovation de l’univers médiatique privé à l’occasion, tenant à la participation de cinq (05) médias en ligne à la promotion de cette campagne 2012.

Relativement à l’établissement de l’ordre de passage des partis politiques par voie électronique, « on y gagne davantage, aussi bien en temps qu’en transparence », dira Mme la présidente. Il s’agit au moyen de cette opération, d’indiquer en un clic, que tel parti est programmé au sein de tel ou tel média public à tels jour et heure, à telle émission ou page parrainée. En rappel, les émissions et pages parrainées sont au nombre de cinq (05) : Cinq minutes pour convaincre, messages de campagne, programmes croisés, pages spéciales de la campagne, et un numéro spécial Sidwaya.

Pour une sereine organisation pratique de la couverture de ces émissions parrainées, chaque parti ou regroupement de partis politiques bénéficie de 20 minutes d’enregistrement des ses messages à la radio et à la télévision, de 30 minutes de montage pour la radio et de 35 minutes pour la télévision dans les studios de la RTB/Télé et de la RTB/Radio. Et les messages seront diffusés tous les soirs à partir de 19h à la télé et 19h30 à la radio, avec la synchronisation par toutes les stations déconcentrées de la RTB ainsi que les radios communales et privées sur toute l’étendue du territoire national.

Quant aux émissions non parrainées, celles autres que les cinq sus-indiquées, les radiodiffusions privées sont habilitées à organiser des interviews de personnalités politiques ou à traiter de tout sujet d’actualité, sous réserve d’un strict respect des principes de pluralisme et d’équilibre de l’information ainsi que de neutralité et d’impartialité. En attendant, les partis et formations politiques en lice sont invités à déposer auprès du CSC, leur programmes d’activités de la campagne, et ce, jusqu’au 12 novembre 2012.

Rabankhi Abou-Bâkr Zida, Directeur général du Quotidien national Sidwaya, pour qui « les médias constituent le baromètre de la démocratie », l’occasion de ce matin est celle d’inviter les Hommes de média « à tout mettre en œuvre pour réussir cette étape et donner un signal positif quant à l’état de la démocratie dans notre pays » .

Pour Mamadou Kabré, président du parti PRIT/Lannaya, cette séance aurait dû se tenir un peu plus tôt. En tout état de cause, « nous espérons que lorsque nous serons en campagne, la couverture médiatique ne sera pas en faveur ou en défaveur d’un tel ou tel parti politique », a –t-il conclu.

Fulbert PARE (stagiaire)

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