Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article



 Titrologie



L’Hebdomadaire N° 717 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Art et Culture

SNC 2014 : la culture un levier de la croissance et de la consolidation de la paix au Burkina
Publié le vendredi 28 mars 2014   |  L’Hebdomadaire




 Vos outils




C’est en principe ce 29 mars que les rideaux tomberont sur la 17e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC) 2014. La SNC, un cadre de rendez-vous du monde de la culture du Burkina Faso et d’Afrique de l’ouest s’est tenue pour cette année sous le thème : « Promouvoir l’économie de la culture pour une contribution au développement durable ». Le spectacle d’ouverture a été l’occasion pour les artistes d’attirer l’attention des politiques sur le danger qui menace le pays, à travers tout le débat sur la modification ou non de l’article 37 de la constitution.



Créée en 1984, après la première édition du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), la SNC, qui fête son trentième anniversaire en 2014, est devenue de nos jours le plus grand festival culturel du Burkina.

Avec pour missions, l’identification, la valorisation et la promotion des expressions et identités culturelles des communautés du Burkina d’une part, et d’autre part, la promotion de la création culturelle et artistique, la SNC allie à la fois sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel et promotion de la culture et de l’art contemporains.

En tant que creuset de la diversité culturelle nationale, la SNC, en trente ans, a contribué à l’émergence et à l’essor d’artistes, d’écrivains, de sportifs et de spécialistes de l’art culinaire.

Faire de la culture un pôle de croissance

L’édition de 2014 qui se tient sous le thème « Promouvoir l’économie de la culture pour une contribution au développement durable » fait l’objet de grandes attentes de la part des organisateurs, pour qui, l’économie de la culture joue un rôle décisif dans le développement économique et social au Burkina. 

« La culture, à l’instar des autres secteurs, se mesure également à l’aune de son efficacité économique, sa capacité à renforcer les valeurs sociales et sa disposition à assurer un environnement viable  », a indiqué le président du comité d’organisation de la 17e édition, Jean Claude Dioma.

Pour le parrain de cette 17e édition, Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO, «  la SNC est un cadre unique et exceptionnel d’expression de la diversité en alliant sauvegarde du patrimoine culturel et promotion de la création artistique et culturelle. D’où l’importance de faire de la culture, un pôle de croissance.

A cet effet, il est important d’impliquer davantage les acteurs du secteur dans le processus du développement durable. Cela passe par la mise sur pied d’une meilleure organisation de la diversité culturelle dont dispose le Burkina dans une vision d’intégration économique  ». « L’intégration économique ne peut se construire sans l’intégration des peuples et qui dit intégration des peuples parle forcément de culture » a souligné Kadré Désiré Ouédraogo.

La culture un levier de consolidation de la paix

Le spectacle d’ouverture de la 17e édition de la SNC 2014 a été marqué par des expressions en phase avec l’actualité nationale. Paix, tolérance, dialogue et hospitalité sont des mots revenus dans les différents couplets chantés par les artistes à cette occasion. Le chorégraphe burkinabè Salia Sanou a indiqué que ce spectacle a été une invitation au dialogue et à la paix.

Et les artistes venus de toutes les régions du pays ont donné l’exemple en ces termes  : «  Il faut s’écouter, il faut dialoguer. On ne peut pas grandir si on ne discute pas, si on ne parle pas, si on ne s’écoute pas, s’il n’y a pas de tolérance.  ».

Salia Sanou a fait remarquer que « l’occasion de la SNC est faite justement pour que les Burkinabè se rassemblent, pour que les Burkinabè se disent, nous formons une Nation et il y a des moments où on peut se bagarrer et où on peut se dire les choses, mais discutons avec une vision lointaine et pour l’avenir de nos enfants et pour l’avenir du pays  ». C’est donc un message de tolérance et de dialogue qui a été véhiculé par les acteurs de la culture pendant cette 17e édition de la SNC.

Abou OUATTARA

 Commentaires