Réorganisation des contrôles routiers : Un projet en cours d’adoption au Burkina Faso #aOuaga

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Réorganisation des contrôles routiers : Un projet en cours d’adoption au Burkina Faso

Publié le vendredi 28 mars 2014 | Sidwaya

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L’Office national de la sécurité routière (ONASER) organise un atelier de validation du projet

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L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a organisé le jeudi 27 mars 2014 à Ouagadougou, un atelier de validation du projet de document du plan national de contrôle routier. Il s’est agi pour les participants, d’apporter leurs amendements dans le document qui sera soumis à l’examen et adoption par l’Assemblée générale du conseil national de la sécurité routière.

L’incivisme routier est la cause de nombreux accidents qui endeuillent chaque jour des familles au Burkina Faso. Et c’est dans le souci de concilier les contrôles routiers avec la fluidité du trafic que l’Office national de la sécurité routière (ONASER), conformément à l’une des recommandations du Forum national sur la sécurité routière tenu en mai 2012, a élaboré le plan national de contrôle routier. Pour le directeur général de l’ONASER, Ahoué Koudougou, cette rencontre se veut d’abord être un cadre de discussions, d’échange et d’enrichissement du document qui est proposé, afin qu’après sa validation par l’Assemblée générale de Conseil national de la sécurité routière, il puisse servir de feuille de route pour l’ensemble des acteurs sur le terrain. Pour ce faire, il pense que les participants doivent d’une part, dégager un large consensus sur le contenu de ce document et d’autre part, susciter une large adhésion des acteurs du sous-secteur du transport routier aux principes directeurs du texte. « Un plan national de contrôle routier permet une coordination et une concertation entre les différents acteurs qui interviennent dans le domaine afin d’avoir une même vision, la même méthodologie et la même démarche à suivre », a affirmé M. Koudougou. Pour qui, la promotion de la sécurité routière passe avant tout par des actions d’information, de formation et de sensibilisation des populations aux conséquences des facteurs- risques d’accidents et à la dissémination des bonnes pratiques en matière de circulation routière. Il a déploré le fait que ces actions ne soient pas suffisantes pour parvenir à un changement de comportement des usagers de la route et qu’il faille nécessairement passer par les contrôles routiers pour la facilitation des transports. Aussi a-t-il émis le souhait d’avoir au sortir des travaux, un document de qualité qui prenne en compte les différentes aspirations des parties prenantes.

Donald Wendpouiré NIKIEMA

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