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Madame Chantal Compaoré à nouveau sollicitée à l’ONU pour la lutte contre les mutilations génitales féminines
Publié le vendredi 28 mars 2014   |  Ministère


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© Ministère par DR
A l`occasion de la 58e session de la Commission de la Condition de la Femme, la Première Dame, Madame Chantal COMPAORE, a pris part à New York à deux évènements de haut niveau sur les questions de la femme


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A l'occasion de la 58eme session de la Commission de la Condition de la Femme, la Première Dame, Madame Chantal COMPAORE, a pris part à New York à deux évènements de haut niveau sur les questions de la femme.


Madame Chantal COMPAORE a été l'invitée d'honneur d'une importante rencontre ministérielle de haut niveau organisée le 11 mars 2014 au siège des Nations Unies à New York, par les Missions Permanentes du Burkina Faso et de l’Italie, dans le cadre du plaidoyer pour la mise en œuvre de la résolution A/RES/67/146 de l'Assemblée générale des Nations Unies, intitulé : « Intensifier les efforts mondiaux pour l'élimination des mutilations génitales féminines ».
La rencontre a eu pour thème : « Autonomisation des jeunes pour l’élimination des Mutilations Génitales Féminines: le rôle des gouvernements et de la société civile ».

L’évènement a connu la participation d’éminentes personnalités dont la Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre du Burkina Faso, la Ministre délégué à l'égalité des chances et l'égalité des sexes de l'Italie, la Sous-secrétaire d'État pour le Développement International du Royaume-Uni, la Présidente de l'Initiative ONG somalienne des femmes représentant la Ministre de la femme des droits de l'homme de la Somalie, la Ministre adjointe au Premier Ministre pour les femmes de l'Australie, le Président de la Commission de lutte contre les MGF , membre du Parlement du Kenya , le directeur du programme de l'UNICEF, la Présidente du Comité interafricain contre les pratiques traditionnelles ( IAC ) et la Président de l'Association italienne pour les femmes dans le développement ( AIDOS ). Des jeunes sont venus également de la Somalie pour apporter leur témoignage et recueillir des conseils.

Cet évènement de haut niveau qui a connu une forte participation de plusieurs délégués, a été l'occasion pour les États Membres et les organisations de la société civile de faire le point des progrès réalisés et de faire des propositions en vue d’une pleine participation des jeunes dans la conception et la mise en œuvre des interventions pour mettre fin à aux Mutilations Génitales Féminines (MGF), contribuant ainsi à la réalisation et la protection des droits de l'homme de tous les adolescents et des jeunes, et les préparer à diriger le monde de demain.
Madame Chantal COMPAORE, Première Dame du Burkina Faso et Ambassadrice de bonne volonté de la Campagne mondiale pour l'interdiction des mutilations génitales féminines a, particulièrement, rappelé aux participants l'importance de la résolution 67/146, adoptée par l'Assemblée générale en Décembre 2012, et que la communauté internationale doit maintenant s'efforcer de traduire en réalité.
Au Burkina Faso, des efforts importants sont réalisés pour intégrer l'éducation sur les mutilations génitales féminines dans les programmes scolaires, a-t-elle indiqué. Elle a également félicité l'Organisation des Nations Unies pour leurs efforts concertés en vue de l'élimination de ces pratiques néfastes.

Mme Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État pour le Développement International du Royaume-Uni a, à l’occasion, exprimé sa satisfaction à l'égard du Burkina Faso, suite à son récent voyage en Janvier 2014, où elle a pu assister à une grande diversité de stratégies dans l'abandon des MGF.
Les autres intervenants ont rappelé les conséquences sur la santé et l'impact économique pour les femmes et leurs familles. Ils ont réitéré que les traditions culturelles ne peuvent jamais être utilisées comme un moyen pour justifier la violation des droits de l'homme et ont souhaité une tolérance zéro à l’égard des MGF.

Mme Nestorine Sangaré, la Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre du Burkina Faso a soutenu que lorsque les jeunes veulent se marier, ils peuvent aussi participer indirectement à la lutte contre les MGF, en choisissant une fille qui n'a pas été excisée.
Sans avoir épuisé le sujet, l’évènement a eu le mérite de remobiliser davantage la communauté internationale pour une mise en œuvre effective de la résolution A/RES/67/146 intitulé : « Intensifier les efforts mondiaux pour l'élimination des mutilations génitales féminines ».

Madame Chantal COMPAORE, a été également l’invitée d’honneur d'un panel ministériel de haut niveau organisé, le 10 mars 2014 à New York, par la Mission Permanente de l’Organisation Internationale de la Francophonie auprès des Nations Unies, sur le thème : « Egalité homme-femmes pour l’agenda de développement post – 2015 ».
L’évènement a connu la participation des Ministres charges des questions genres de la République Démocratique du Congo, de la France, du Royaume Uni, du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, du Sénégal, du Niger, du Mali, de la Tunisie, du Mali et du Cameroun.
Il a également connu la participation de la Directrice Exécutive d’ONU-Femmes, de la Présidente du Comité pour l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard des Femmes, du Conseiller Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de la Présidente du Réseau Francophone pour l’égalité Femmes-Hommes, ainsi que du Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies en sa qualité de Président du groupe des Ambassadeurs francophones.
A l’occasion, elle a fait une importante déclaration dans laquelle elle a réaffirmé son engagement en faveur de la lutte pour l’autonomisation économique des femmes et de l’éducation pour tous. Aussi, elle a formulé le vœu que l’égalité homme-femme devienne une réalité dans l’agenda de développement de l’après 2015.


Mission Permanente du Burkina Faso auprès des Nations Unies

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