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Conseil économique et social : Paramanga Ernest Yonli aux commandes
Publié le vendredi 9 novembre 2012   |  L’Hebdomadaire


Deuxième
© Autre presse par DR
Deuxième session ordinaire de l’année du Conseil Economique et Social (CES) : Le Président Blaise Compaoré installe le nouveau président


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Le lundi 05 novembre dernier a eu lieu dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, l’installation du président et des nouveaux membres du Conseil économique et social (CES). C’est le président du Faso Blaise Compaoré qui a procédé à l’installation. Le nouveau président de l’institution et ses 90 membres entendent se mettre à la tâche afin de donner plus de rayonnement à l’institution.

Quelques mois après sa nomination en conseil des ministres à la tête du Conseil économique et social (CES), Paramanga Ernest Yonli et les nouveaux membres du conseil ont été officiellement installés dans leur fonction par le président du Faso.

Et dans son adresse, celui-ci après les avoir félicités, leur a rappelé les missions de l’institution. Ainsi, le CES est une institution républicaine, un ferment idéal de consolidation du dialogue démocratique entre tous les acteurs et les décideurs de la nation.

Il est donc chargé d’entretenir en permanence la concertation entre le gouvernement et les catégories socioprofessionnelles aux fins d’anticiper la réponse de la population aux mesures économiques et sociales envisagées ou mises en œuvre.

« Je vous invite à vous inscrire résolument dans une ligne de rigueur, de quête de l’excellence et à contribuer par des débats féconds des idées novatrices ainsi que des avis objectifs à l’édification d’une société burkinabè de prospérité partagée ».

Pour le nouveau président de l’institution, Paramanga Ernest Yonli, qui a dit sa détermination à assurer sa mission, la cérémonie d’installation qui coïncide avec l’une de ses sessions, constitue un moment important dans la vie de l’institution.

Car elle offre l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur la vie de l’institution et surtout, de tracer les grandes lignes de ses ambitions futures, dans le sens d’une plus grande efficacité de sa contribution à l’effort de construction nationale.

Donner plus de visibilité à l’institution

Selon le nouveau président du CES, le Conseil économique et social est l’une des plus âgées de nos institutions républicaines. Mais malgré ce fait, elle fait partie paradoxalement des institutions les moins connues de notre pays.

Et phénomène plus grave, les doutes n’ont jamais été dissipés sur son utilité, et son nom revient constamment à chaque fois qu’il s’est agi de faire des sacrifices institutionnels. Pour Paramanga Ernest Yonli, trois raisons principales pourraient expliquer ce paradoxe.

Ces raisons seraient dues au caractère consultatif de l’institution aussi bien pour ce qui concerne sa saisine qu’en ce qui concerne ses délibérations qui sont des avis et de ce fait, ne revêtent pas un caractère contraignant vis-à-vis de ses destinataires.

Il faut ajouter aussi la faible visibilité de l’institution et son action, ainsi que la faible légitimité de ses membres qui ne sont pas élus au suffrage universel direct. La nouvelle équipe entend ainsi se mettre à la tâche et d’œuvrer à donner plus de visibilité à l’institution.

Il place son mandat à la tête de l’institution sous le signe de l’innovation afin de lui permettre d’obtenir l’adhésion des populations. Il s’agira, à cet effet, d’améliorer le système de représentation au Conseil économique et social à travers notamment l’obligation pour les mandataires de rendre compte à leurs mandants et aux populations à travers une politique de communication conséquente adaptée.

Il s’agira également selon le président du CES d’accroître ensuite la pertinence des avis de l’institution au travers d’une synergie institutionnelle et adéquate avec l’ensemble des autres institutions partenaires et renforcer son action internationale pour une meilleure visibilité et pour une contribution notable au rayonnement diplomatique du Pays.

La cérémonie d’installation des nouveaux membres du CES marque également l’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année 2012. De nombreux points sont inscrits dont l’examen du plan d’action 2011-2015 de l’institution.

Roger W. NANA

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