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Arrondissement 5 de Ouaga : les conseillers UPC se disent marginalisés

Publié le jeudi 27 mars 2014 | aOuaga.com

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Arrondissement 5 de Ouaga : les conseillers UPC se disent marginalisés
Mercredi 26 mars 2014. Ouagadougou. Les conseillers municipaux UPC (Union pour le progrès et le changement) de l`arrondissement 5 de Ouaga ont animé une conférence de presse pour dénoncer la marginalisation dont ils se disent être victimes. Photo : Mme Georgette Nianogo, porte-parole des conseillers UPC

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Les conseillers municipaux UPC (Union pour le progrès et le changement) de l’arrondissement de Ouagadougou ont animé une conférence de presse dans l’après-midi du 26 mars 2014 dans la capitale burkinabè. Face aux journalistes, ces conseillers se sont dit marginalisés au sein du conseil municipal dirigé par un maire CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès).

Dans la déclaration liminaire lue par la porte-parole des 9 conseillers municipaux du parti du lion, Georgette Nianogo, ces élus locaux font état d’un dysfonctionnement au sein du conseil municipal que leur parti devait diriger n’eût été la "trahison" du conseiller Assibo Ouédraogo qui a fini par être exclu de l’UPC en février dernier. Les conseillers UPC font également état d’un climat délétère au sein du conseil et de leur marginalisation par le maire qui, par exemple, ne les a pas associés au renouvellement des comités de gestion, ne les a pas informés du transfert des dossiers de lotissement aux autres arrondissements. Une première fois, les conseillers du parti du chef de file de l’opposition disent avoir manifesté leur mécontentement en claquant la porte du conseil municipal en novembre 2013. Face au statu quo, ils ont réitéré cet acte le 25 mars dernier. Si jamais il n’y a pas de changement, ils préviennent qu’ils vont mener "très prochainement des actions fortes et républicaines" sans toutefois donner de précisions pour le moment.

Les conseillers municipaux de l’UPC disent aussi avoir de sérieux problèmes avec le sieur Ouédraogo, leur ex-camarade de parti qualifié aujourd’hui de "traître", de "Judas". Ils disent être l’objet de diffamation de sa part. Son cas pose problème car il est aujourd’hui un conseiller sans parti après avoir été exclu de l’UPC et n’a pas adhéré au CDP, le parti du maire dont il a favorisé l’élection. En attendant que la justice tranche dans l’action intentée par l’UPC contre son ancien conseiller, les élus locaux du parti du lion demandent au maire de l’arrondissement 5 de faire entendre raison à son "élément". "Le maire détient la solution au problème", a même lancé Mme Nianogo en réponse à une question. A l’autorité de tutelle des collectivités territoriales, les conseillers UPC lui demandent de trouver une solution au vide juridique sur la situation des conseillers municipaux exclus de leurs partis mais qui continuent à siéger à titre personnel alors qu’il n’y a pas de candidatures indépendantes aux élections municipales.

Pour rappel, les conseillers municipaux UPC sont au nombre de 9 sur les 19 que compte le conseil municipal de l’arrondissement 5 de Ouagadougou. La direction de la mairie a filé entre les doigts de leur parti au profit de Issouf Sakandé du CDP qui occupe le fauteuil de maire depuis mars 2013.

Séni DABO

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