Les quotidiens burkinabè de ce mercredi ont évoqué divers sujets, allant de la politique aux faits de société.
Ainsi le plus anciens des quotidiens burkinabè, L'Observateur Paalga, revient sur la reconduction des mesures sociales prises par le gouvernement, avec cette interrogation qui barre sa Une : « Nouvelles mesures sociales : Y a quoi derrière tout ça là même ?».
Selon ce journal, le temps, au Burkina Faso, semble être à la prodigalité gouvernementale après une longue période d'austérité.
En effet, relate L'Observateur Paalga, en l'espace de trois années, l'exécutif a gratifié les populations burkinabè de trois trains de mesures sociales les uns aussi remarquables que les autres.
Il a cité, entre autres, la suppression de la Taxe de développement communal (TDC), l'abattement de 10% de l'Impôt unique sur le traitement du salaire (IUTS), l'achèvement de la correction des avancements des fonctionnaires, la suspension des pénalités de retard sur les factures d'électricité et la subvention des prix de certains produits de grande consommation.
Pour le journal, « jamais de mémoire de Burkinabé, on n'avait vu un tel kit de mesures constitué en faveur des populations » et de souligner : « Rendons à Compaoré ce qui est à Blaise ».
Cependant, le journal trouve que l'on ne peut pas s'empêcher de s'interroger sur les tenants et les aboutissants de telles prodigalités ?
Le journal Le Quotidien ne se pose pas de questions mais donne la parole à des citoyens qui se prononcent sur le sujet, avec comme titre : « Des acteurs politiques et de la société civile apprécient».
De son côté, le quotidien national Sidwaya suit la même démarche et affiche à sa Une : «Satisfaction et attente des populations ».
Sidwaya évoque également la gouvernance électronique au Burkina Faso, en titrant : « Un e-conseil des ministres test ».
De son côté, le quotidien privé Le Pays s'est intéressé à un fait divers qu'il a intitulé: « banditisme à Ouagadougou : Ils escroquaient les gens à travers une structure de micro-finance ».
A ce propos, L'Observateur Paalga arbore à sa Une :
« Exercice illégal de la micro-finance : Deux escrocs dans la nasse de la gendarmerie ».