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L’union des artistes burkinabè en Côte d’Ivoire revient à la SNC « C’est grâce à nous que Sana Bob a percé » Mamadou Ouédraogo
Publié le mercredi 26 mars 2014   |  RTB




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Les Burkinabè de la Côte d’Ivoire ne tournent pas le dos à leur culture, bien au contraire ils oeuvrent à la faire connaître sous toutes ses facettes. Réunis au sein de l’Union culturelle des arts et danses traditionnelles Burkinabè en côte d’Ivoire, la diaspora entend ainsi perpétuer son identité culturelle et surtout transmettre à leurs progénitures l’amour de la mère patrie. Elle a fait émerger des artistes comme Sana Bob et le groupe gourounsi Yirnèrga, sans compter que l’Union a permis aux ivoiriens d’adopter la culture du Faso.

La diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire s’est vue privée de la Semaine nationale de la Culture depuis la crise ivoirienne. Depuis 2010 donc, aucune troupe de la communauté Burkinabè n’a participé à la Semaine Nationale de la Culture. Pour ne pas encore rater cette édition, une délégation forte de 27 membres a pris le train avec pour destination la ville de Bobo-Dioulasso « Nous avons commencé à prendre part à la SNC depuis Koudougou-Réo 88. Pour cette édition, Je suis arrivé avec la troupe liwaga-Yatenga de Koumassi, l’orchestre farafina, une vedette de la chanson traditionnelle burkinabè et la compagnie de la parole « Frotothéâtre » précise Mamadou Ouédraogo Sécretaire Générale de l’union.

Les représentants des artistes burkinabè sur les bords de la lagune ébrié ne vont pas compétir à cette édition de la SNC. Ils n’ont pas pu respecter le délai des inscriptions. Malgré tout, Mamadou Ouédraogo et ses compatriotes tenaient à être de la fête. « Nous n’avons pas pu nous inscrire à temps à la SNC 2014. Nous sommes là pour des animations. De toutes les façons, les organisateurs sauront nous loger dans une catégorie donnée » dit-il avec une mine illuminée.

Aujourd’hui, la communauté Burkinabè compte plus de cent troupes traditionnelles. C’est la preuve que les acteurs de la culture sont dynamiques et que leur union joue sérieusement son rôle de catalyseur. Si l’artiste musicien Sana Bob a pu se faire une place dans les hits parades, c’est bien grâce à l’union

« C’est grâce à nous que Sana Bob a connu un succès au niveau national. C’est nous qui l’avons amené à la SNC 92 et il est finalement resté pour imposer sa musique. Si le groupe féminin gourounsi Yinèrga a participé brillamment à des éditions de la SNC, c’est bien sûr par notre action » affirme avec conviction le Secrétaire Générale.

Face à toutes ces actions posées en faveur de la culture du Faso et de ses ambitions, l’union lance un appel au ministère de la culture, pour sa participation à d’éventuels stages et formations. En attendant, la délégation entend donner le meilleur d’elle pour marquer son retour définitif à la SNC

Marie Laurentine BAYALA

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