Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) a procédé au lancement officiel de la rencontre de concertation avec les ONG et les associations œuvrant dans le domaine des droits de l’enfant, ce mardi 25 mars 2014, à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Enfance et violences familiales au Burkina Faso : quel apport des ONG et Associations pour lutter contre le phénomène », cette rencontre sert de cadre d’échanges et de partage d’information sur la situation des violences familiales à l’égard des enfants tout en renforçant le partenariat entre tous les acteurs du domaine de promotion et de protection des droits de l’enfant.
La violence faite aux enfants dans les familles constitue l’une des violations des droits fondamentaux de l’enfant. C’est dans cette optique que le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) à travers le Secrétariat Permanent du Conseil national pour la survie, la Protection et le Développement de l’Enfant (SP/CNSPDE) a initié cette rencontre annuelle de concertation, ce mardi 25 mars, avec les partenaires et les associations pour faire le point de la mise en œuvre de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) et de la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE).
Cette rencontre servira également de cadre pour faire le bilan de leurs actions en vue d’enrichir le rapport annuel du PAN/ enfance et préparer les rapports périodiques sur la mise en œuvre des conventions ratifiées par le Burkina Faso.
Le Secrétaire général du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN), Adjima BANGOU, représentant le ministre de tutelle, a signifié que l’organisation annuelle de cette rencontre sert à échanger avec les partenaires sur la situation des droits des enfants au Burkina, puisqu’un plan d’actions est exécuté chaque année en collaboration avec toutes ces structures.
Pour lui, « Beaucoup d’acquis ont été engrangés parce qu’il y a bien sûr des actions de sensibilisation au niveau de la population, mais nous menons aussi, des activités qui permettent de mieux orienter les actions, qui permettent de lutter contre les violences faites aux enfants ».
Le Secrétaire permanent du Conseil national pour l’Enfance, Jean Baptiste ZOUNGRANA a déploré la manière dont on traite les enfants dans les ménages. Ce qui a pour corollaire les répercutions négatives sur leur psychologie, sur leur croissance, sur leur développement, sur l’avenir même de leur famille et l’avenir de la nation.
« C’est pourquoi nous avons décidé d’attirer l’attention des ONG et des associations sur le phénomène pour que chacun travaille davantage à informer, à sensibiliser, à assurer la prise en charge de tous les enfants qui ont été victimes de violences en prenant des mesures subséquentes », a-t-il conclu.