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Le Burkina valide son plan d’actions du partenariat avec le G8 en faveur du secteur extractif
Publié le mercredi 26 mars 2014   |  Agence de Presse Africaine


Lamoussa
© Autre presse par DR
Lamoussa Salif Kaboré, ministre des Mines et de l’Energie


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Le Burkina Faso vient de valider son plan d’actions du partenariat avec le G8 en faveur du secteur extractif, a appris APA mardi auprès du ministère en charge des Mines.

Le partenariat établi l’année dernière entre le Burkina Faso et les membres du G8 est destiné à approfondir la gouvernance et la transparence du secteur extractif dans ce pays.

Pour le Burkina Faso, ce partenariat est mis en œuvre par la France sur une durée de trois ans.

L’initiative G8 vise à assurer la solidarité entre les générations en garantissant que la richesse, aujourd’hui extraite, puisse aussi bénéficier aux générations futures.

Dans le cadre de ce plan d’actions, la France s’engage à octroyer des moyens techniques et financiers au Burkina Faso , en vue de lui permettre de renforcer les capacités de mobilisation des recettes publiques de son secteur extractif , de développer des outils de contrôle et de lutte contre la fraude et la corruption et consolider les capacités de planification et de suivi –évaluation, d’améliorer la mise en œuvre des cadres locaux de concertation et de reformer le cadre réglementaire du secteur extractif du pays.

Le Burkina Faso a adhéré depuis 2008 à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et a obtenu en février 2013, sa déclaration de conformité, considérée comme une norme internationale de bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives.

Le secteur minier du Burkina Faso concourt aujourd’hui à près de 20 % des recettes de l’Etat.

Quatrième producteur d’or du continent, le pays dispose en outre d’un potentiel gisement de manganèse de niveau mondial ainsi que de ressources en nickel, phosphate, fer, graphite, plomb, pyrite et antimoine.

Avec plus de 600 permis actuellement attribués, le secteur minier est la deuxième source d’emploi au Burkina Faso et l’exploitation de l’or, répartie sur plus de 200 sites d’orpaillage, fait vivre environ 700 000 personnes.

Un nouveau code minier devrait être voté par le parlement avant juin 2014 et ainsi il remplacera l’ancien qui date de 2003.

Le Burkina Faso est au 4e rang des pays africains producteurs miniers, après l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali.

TT/cat/APA

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