Les ministres en charge du développement rural ont lancé, le jeudi 20 mars 2014 à Ouagadougou, le processus de dialogue inclusif pour la formulation des « Priorités résilience pays » (PRP) de l’Alliance Global pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest(AGIR) au Burkina Faso.
C’est dans le but de réunir un grand nombre d’acteurs concernés par l’Alliance Global pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest(AGIR), que s’est tenu le lancement du processus de dialogue inclusif pour la formulation des « Priorités résilience pays » au Burkina Faso, le jeudi 20 mars 2014 à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana. Ces acteurs ont eu pour tâche d’analyser les politiques, d’identifier les priorités en matière de résilience et de définir des cadres opérationnels de mise en œuvre du financement et du suivi-évaluation, ce , au bénéfice des populations des Etats membres de AGIR. En effet, l’Alliance a pour objectif de réduire considérablement et de manière durable, la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle, en accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest- africaines. Selon Mahama Zoungrana, le Burkina Faso, en adoptant la déclaration commune sur les principales causes de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle, entend développer un partenariat pour le renforcement des capacités des communautés vulnérables, afin de faire face aux crises et autres catastrophes. En outre, il a signalé que c’est sur la base du Programme national du secteur rural (PNSR) que le « pays des hommes intègres » s’est engagé à renforcer la résilience. Aussi a-t-il rappelé que toutes les actions de AGIR vont contribuer à l’atteinte des objectifs que le gouvernement burkinabè s’est fixés à travers son cadre référentiel qu’est la Stratégie de croissance accélérée de développement durable (SCADD). Et de poursuivre : « Je rassure nos partenaires que le gouvernement burkinabè ne ménagera aucun effort pour le succès de l’initiative et du concept AGIR ». Le représentant des organisations inter-gouvernementales (CEDEAO, UEMOA, CILLS), Ibrahima Diémé, a affirmé au cours de cette cérémonie, qu’ils travaillent à bras le corps pour que le projet AGIR puisse venir considérablement en aide aux paysans confrontés à de multiples problèmes. Il a, par ailleurs, expliqué que la rencontre est une occasion pour les acteurs burkinabè d’élaborer des programmes qui vont bien en droite ligne de l’amélioration des conditions de vie des populations. Quant à la représentante des acteurs non étatiques, Simone Zoundi, elle a reconnu la quasi-vulnérabilité de l’ensemble de la population. Pour cela, elle a souhaité que les organisations régionales et sous-régionales apportent leur assistance d’une manière ou d’une autre, aux populations défavorisées. Le représentant de la coopération allemande, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur rural, Santhosh Persaud a pour sa part déclaré leur soutien à l’Alliance Global pour la résilience dans sa quête noble, qui est de trouver des solutions idoines aux risques et crises alimentaires et nutritionnelles que connaissent les populations démunies. En rappel, AGIR a été créée le 6 décembre 2012 à Ouagadougou en présence des représentants des parties prenantes à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.