1er CASEM 2014 du département des sports et des loisirs: Sous le signe du transfert des compétences et des ressources aux collectivités #aOuaga

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1er CASEM 2014 du département des sports et des loisirs: Sous le signe du transfert des compétences et des ressources aux collectivités

Publié le lundi 24 mars 2014 | Sidwaya

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Le colonel Yacouba Ouédraogo, ministre des sport et des Loisirs

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Activités gouvernementales 2014

Le Ministère des Sports et des Loisirs (MSL) a tenu son 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année, les 13 et 14 mars 2014, à Manga, sur le thème : « Mise en œuvre du transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux communes dans le domaine du sport et des loisirs : acquis, insuffisances et perspectives ». C’était sous la présidence du colonel Yacouba Ouédraogo, chef du département.

L’élaboration des référentiels en vue d’une gestion idoine du transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales. Telle est la principale résolution issue du 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2014 du ministère en charge des sports et des loisirs, tenu les 13 et 14 mars 2014 à Manga, dans la « cité de l’épervier ». En effet, les travaux de ce 29e CASEM du département se sont déroulés sur le thème : « Mise en œuvre du transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux communes dans le domaine du sport et des loisirs : acquis, insuffisances et perspectives ». Le choix de cette thématique, a indiqué le colonel Yacouba Ouédraogo, ministre des Sports et des Loisirs, se justifie par la volonté manifeste de son département d’apporter sa contribution à la mise en œuvre de la décentralisation, si chère au gouvernement, en matière de sports et de loisirs. « Nous avons examiné la question des conditions de réussite de la mise en œuvre des plans d’action des politiques nationales de sports et des loisirs en liaison avec le transfert des compétences », a-t-il relevé. Les échanges ont ainsi permis aux membres statutaires du CASEM, avec le concours du Secrétariat permanent de la CONAD (SP/CONAD) et de l’AMBF/Centre-Sud, de diagnostiquer les insuffisances et entraves à la mise en œuvre du transfert des compétences dans les secteurs du sport et des loisirs. En sus, il a surtout été question de mettre en exergue les opportunités qu’offre ce transfert dans la réalisation des objectifs du ministère.

Des défis à relever

C’est ainsi que les participants à la rencontre sont parvenus à la nécessité d’élaborer des référentiels en matière de gestion des sports et des loisirs en vue de faciliter une bonne gestion des compétences transférées dans leurs secteurs. « C’est l’absence de référentiels qui fait que sur le terrain, beaucoup font des interprétations qui ne vont pas dans le bon sens en ce qui concerne le transfert des compétences dans le domaine du sport », a confié Bako Bazoin, directeur des études et de la planification. Et de préciser que ces référentiels en matière de gestion du sport et des loisirs, une fois conçus, permettront au département de se conformer aux exigences actuelles de la décentralisation et de contribuer à son ancrage sur le terrain.

Du bilan des activités 2013, le ministre Yacouba Ouédraogo note que son département a engrangé de nombreux acquis. Au titre des compétitions, par exemple, les membres du CASEM se sont félicités de l’organisation effective des championnats nationaux dans toutes les disciplines et les performances réalisées par les sportifs au plan africain, dans les compétitions auxquelles ils ont participé en rapportant des médailles. Il retient également l’excellent parcours des Etalons aux éliminatoires de la Coupe du monde 2014, le titre de champion du monde WBC Super coq en boxe mais aussi les maillots jaunes remportés au Tour cycliste international du Faso et au Tour de la CEDEAO. Cependant, a mentionné le premier responsable du ministère, des défis restent toujours à relever. En termes de réalisation d’infrastructures sportives, note-t-on, aucun chantier n’a abouti et les actions restent balbutiantes au niveau de la promotion des loisirs. Et au niveau de la formation, les contours restent encore à cerner. « C’est une situation dommageable pour le développement du sport et des loisirs », a fait savoir Yacouba Ouédraogo. Qu’à cela ne tienne, il a tenu à féliciter ses collaborateurs pour les acquis satisfaisants, non sans les exhorter à maintenir le niveau de performance et ce, au regard des nouveaux défis qui s’imposent.

Soumaïla BONKOUNGOU

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