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Sidwaya N° 7629 du 24/3/2014

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57e session de la Commission des stupéfiants des Nations unies: Le Burkina Faso fait le point de ses efforts en matière de lutte contre la drogue
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Sidwaya


Lutte
© aOuaga.com par S.D
Lutte contre le terrorisme : un atelier sur la prise en compte des droits humains
Mardi 29 octobre 2013. Ouagadougou. Un atelier de 48 heures sur l`identification des besoins et de développement des modules de formation pour la promotion des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme a débuté ses travaux. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité du Burkina


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Les 13 et 14 mars 2014, s’est tenue à Vienne, en Autriche, une réunion de haut niveau, en prélude à la 57ème session de la Commission des stupéfiants (des Nations unies). Le Burkina Faso y a pris part avec une délégation conduite par Jérôme Bougouma, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité.

Il a prononcé un discours lors du débat général, dans lequel il a fait le point de la mise en œuvre, au niveau national, du plan d’action décennal sur la coopération internationale, en matière de lutte contre le problème mondial de la drogue. En rappel, ce plan d’action, adopté en 2009, comporte trois grands axes que sont : la réduction de la demande illicite de drogues, la réduction de l’offre illicite de drogues et le renforcement de la coopération judicaire.

Le ministre Bougouma a fait part à la Commission, de ce que, du fait de sa position géographique en Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, bien que n’étant pas un pays producteur de drogues, est confronté, depuis une dizaine d’années, au transit de celles-ci sur son territoire. De fait, avec une population composée à 46% de jeunes, ces drogues font l’objet d’une consommation croissante.

Il a, en outre, relevé les efforts déployés par le gouvernement burkinabè dans le cadre de la réduction de la demande et de l’offre illicites des drogues. Au titre des actions entreprises, le Comité national de lutte contre la drogue a multiplié les sessions de formation et de sensibilisation en faveur des transporteurs routiers, des élèves et étudiants, ainsi que des leaders d’associations de lutte contre la drogue. La vigilance à nos frontières s’est également renforcée ; ce qui a, du reste, permis une saisie d’environ 90 tonnes de cannabis par les services nationaux de police, de gendarmerie et de douane, au cours des cinq dernières années. Sur le plan juridictionnel, et pour accroître l’efficacité des acteurs, notre pays a entrepris de spécialiser les magistrats chargés d’animer les Tribunaux de grande instance qui concourent à la mise en œuvre de la politique pénale en matière de drogue.
Au nombre des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du plan d’action, le ministre a souligné l’absence, au plan national, d’un centre spécialisé de prise en charge, pour le traitement et la réinsertion des toxicomanes. Il a également fait mention des difficultés de mobilisation des ressources financières ralentissant la mise en œuvre du Programme national intégré (PNI) de lutte contre les trafics illicites de drogues, le terrorisme et la criminalité organisée.

Le ministre Bougouma a terminé ses propos par des remerciements du gouvernement burkinabè à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ainsi qu’à tous les partenaires techniques et financiers dont le soutien permet des avancées certaines dans la lutte contre la drogue au Burkina Faso. Il les a exhortés à poursuivre leurs actions, et a réitéré l’engagement des autorités nationales à toujours soutenir la coopération internationale en matière de lutte contre la drogue.

La réunion de haut niveau a été sanctionnée par l’adoption d’une déclaration ministérielle conjointe qui fait la synthèse des vues exprimées par les délégations, tout en encourageant les Etats à redoubler d’effort pour atteindre les objectifs contenus dans le plan d’action à l’horizon 2019.

En marge des travaux, le ministre a été reçu en audience par Monsieur Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’ONUDC. Au cours de leurs échanges, les deux hommes ont évoqué la nécessité de renforcer le partenariat entre l’Office et le Burkina Faso, et l’importance pour notre pays de mettre en place un centre pour la prise en charge des toxicomanes.
Cette rencontre a été également l’occasion pour le ministre en charge de l’administration territoriale et de la sécurité, de procéder à la signature du document marquant approbation du Burkina Faso à la contribution de l’ONUDC à la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel. Ce document se veut une réponse pragmatique, à travers des activités qui s’étendent sur une période de quatre ans, aux menaces que constituent le terrorisme, le trafic de drogues, les trafics illicites et la criminalité organisée, pour le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Ambassade du Burkina Faso à Vienne

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