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Sidwaya N° 7629 du 24/3/2014

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Le Premier ministre dans le Kourittenga: Saluer le dynamisme de la province
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Sidwaya


Premier
© Primature par Mohamoudou Gansonré
Premier ministère : le personnel présente ses voeux au chef du gouvernement
Jeudi 9 janvier 2014. Ouagadougou. Le personnel du Premier ministère a présenté ses voeux de nouvel an au chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a visité le 20 mars 2014, plusieurs infrastructures socioéconomiques de la province du Kourittenga.

L’actuel marché de bétail de Pouytenga, situé au centre-ville, avec peu de commodités requises devrait désormais être un vieux souvenir pour ses usagers. Pouytenga disposera, dans les prochains mois, son nouveau marché de bétail. Situé dans le village de Zooré, au nord de la ville, ce nouveau cadre commercial s’étend sur une superficie de 7 hectares. Outre ses 9 et 30 box, respectivement pour les grands et petits ruminants, il comprend des forages et un château d’eau, alimenté par des panneaux solaires. Cette nouvelle infrastructure, considérée comme l’une des plus importantes plaques tournantes de la sous-région dans le commerce du bétail, avec un coût de réalisation estimée à plus de 200 millions de francs CFA, a reçu la visite du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le 20 mars 2014. Le chef du gouvernement s’est également rendu chez les tisseuses de pagnes traditionnels (Faso danfani) de Pouytenga. En effet, la centaine de femmes qui évoluent dans le métier, sont issues de l’Association des femmes et filles productrices du Kourittenga, regroupant 5000 membres. Selon le conseiller technique de l’association, Dahila Ibrahim, les activités principales de leur organisation est de produire, transformer, l’objectif étant de lutter contre la pauvreté, de promouvoir la femme et d’aider les filles déscolarisées à s’insérer dans la vie sociale. En l’absence du cadre de travail, les femmes exercent leurs activités à ciel ouvert. Elles éprouvent de nombreuses difficultés liées à l’écoulement de leurs produits et à l’insuffisance des moyens financiers pour l’achat des fils, matière première de leur métier. Sur-le -champ , le Premier ministre a instruit le ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, Mamounata Bélem/Ouédraogo à réaliser un forage au profit des femmes avant de leur promettre l’érection d’un centre de formation pour renforcer leur capacité opérationnelle.

« Les chantiers en souffrance sont un mal burkinabè »

L’approvisionnement en eau de la ville a aussi conduit le chef du gouvernement au pied du château en construction de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) de Pouytenga. D’une capacité de 1000 m3, cette nouvelle station d’eau est entièrement financée par l’ONEA à hauteur de 632 millions de francs CFA. Elle devra permettre, selon le directeur régional par intérim du Nord-Est de l’ONEA, Blaise Guiguemdé, d’améliorer la desserte en eau de la ville. Jusque-là, c’est le barrage d’Itenga, avec une capacité de production journalière de 2400 m3, qui alimente la ville de Koupèla et de Pouytenga. Il a précisé que c’est la mise en œuvre du barrage de Bilanga qui va résorber les problèmes d’eau dans la province.
A Koupèla, Luc Adolphe Tiao est allé saluer les autorités coutumières et religieuses pour leurs initiatives et prières en faveur de la paix. Au Centre médical avec antenne chirurgicale, il a pu se rendre compte de manque de spécialistes en radiologie et en échographie. Le chef du gouvernement a été mis au courant de l’existence d’une seule ambulance dont dispose le CMA. Il a constaté de visu, le siège inachevé du haut-commissariat dont la construction a été entamée depuis 1991. Pourtant, a déploré le Premier ministre, « il semble qu’un procès verbal de réception du bâtiment a déjà été fait ». Il a poursuivi en ces termes : « les chantiers en souffrance sont un mal burkinabè ». Face au constat, il a donné des instructions pour une expertise du bâtiment ou sa destruction, afin d’envisager la construction d’une nouvelle infrastructure. A la Chambre de commerce, il a exprimé son admiration à l’égard des opérateurs économiques pour leur dynamisme avant de leur demander de continuer à apporter leur soutien pour la mise en œuvre du programme politique du président du Faso : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».

Kossaomanè Anselme KAMBIRE
Thomas d’Aquin POUYA

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