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Sidwaya N° 7629 du 24/3/2014

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Semaine nationale de la culture: 31 ans d’existence, 17 éditions sans interruption
Publié le lundi 24 mars 2014   |  Sidwaya


La
© Autre presse par DR
La cérémonie d’ouverture de la 17e Semaine nationale de la culture (SNC) a été marquée, le 22 mars 2014 à Bobo-Dioulasso, par le traditionnel carnaval des masques, la parade des différentes délégations


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La 17e édition de la Semaine nationale de la culture se tient du 22 au 29 mars 2014 à Bobo-Dioulasso, autour du thème : « promouvoir l’économie de la culture pour une contribution au développement durable ». Depuis 1983, date de sa création, cette manifestation s’est déroulée sans interruption, jusqu’à nos jours.

La Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2014 est à sa 17e édition. En effet, c’est en 1983 qu’elle a vu le jour. En créant cette manifestation, les autorités politiques et administratives de l’époque ont voulu faire de la culture nationale, le socle d’un développement tenant compte des réalités propres au pays. Aussi, ont-elles voulu valoriser les composantes de la culture burkinabè et favoriser l’inter- pénétration des différentes communautés ethniques vivant au Burkina Faso. Les initiateurs de ce rendez-vous culturel de première importance l’ont conclu avec une périodicité annuelle au départ et dont la tenue se faisait de façon tournante. Mais des difficultés financières et organisationnelles vont apparaître, amenant les organisateurs à en faire une biennale et ce, à partir de la 3e édition. La première qui s’est déroulée du 20 au 30 décembre 1983 à Ouagadougou dans la province du Kadiogo, a connu la participation de plus de 2 000 artistes dans le volet festival et compétition. La deuxième, elle, a eu lieu du 13 au 20 décembre 1984 à Gaoua, dans le Sud-Ouest. C’est à l’issue de cette édition que la SNC va amorcer sa mue. Désormais, elle va se tenir tous les deux ans et pendant des années paires, mais gardera le principe de la célébration tournante entre les chefs-lieux de province.

De secrétariat permanent à direction générale

Ainsi, Bobo-Dioulasso accu-eillera la 3e édition du 20 au 28 mars 1986 tandis que Koudougou et Réo abriteront la 4e édition du 19 au 26 mars 1988. Du 24 au 31 mars 1990, retour à Bobo-Dioulasso pour la 5e édition de la SNC. Ce sera aussi la fin du principe de rotation de la manifestation, et la fixation définitive à Bobo-Dioulasso de la Semaine nationale de la culture. Depuis 1990 donc, la SNC se tient tous les deux ans dans la ville de Sya, devenue capitale culturelle du Burkina Faso. Des innovations seront introduites en 2002, consacrant la dimension internationale de la SNC. Il s’agit du principe de parrainage, de la participation des groupes étrangers, de la programmation des vedettes nationales en off (c’est-à-dire en dehors de la programmation officielle), de l’organisation d’un carnaval géant à l’ouverture officielle et de la création de plateaux off pour la jeunesse. Le premier parrain de la nouvelle formule a été Adama Fofana, ancien ministre chargé des Relations avec le parlement. La 12e édition, tenue du 27 mars au 3 avril 2004 sous le thème : « Terroirs, patrimoine et marché des arts », a connu un plateau artistique de plus de 1 200 artistes nationaux (retenus à l’issue des sélections organisées dans les 7 régions culturelles) répartis dans les différentes catégories et disciplines en compétition. A la 13e édition, sous le thème « Culture et intégration des peuples », 1499 artistes nationaux ont pris part aux différentes compétitions. La 14e édition du 22 au 29 mars 2008, a eu pour thème : « Une éducation culturelle pour une jeunesse citoyenne ». A travers cette thématique, la SNC entendait participer à l’éveil de conscience des jeunes et à l’appropriation de leur responsabilité morale et civique. La 15e édition s’est déroulée pour la première fois en fin d’année, du 27 novembre au 4 décembre 2010, sous le thème : « Culture et traditions ». C’était dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso que la ville de Sya a abrité le 11 décembre 2010. Avec une participation record de plus de 600 000 festivaliers, elle a constitué un point d’orgue des festivités du jubilé d’or de l’indépendance du Burkina Faso. La 16e édition qui s’est tenue du 24 au 31 mars 2012 a eu pour thème : « L’apport du patrimoine culturel et de la création artistique dans l’essor des collectivités territoriales ». A l’issue de la 16e édition, la SNC va changer de dénomination. Elle va passer en 2013, de Secrétariat permanent à une direction générale. Au plan formel, il n’y a pas de différence fondamentale, parce qu’en tant que Secrétariat permanent ou direction générale, la structure demeure une structure administrative comprenant trois directions animées par une quinzaine d’agents. Elle assure la gestion administrative et financière de la SNC. La direction générale de la SNC est chargée de l’organisation des différentes phases de sélection et de la phase finale de la SNC. Pour l’organisation de la SNC, elle bénéficie de l’appui d’un comité d’organisation composé de membres statutaires et des membres associés.

Prosper Kompaoré, premier patron de la SNC

La SNC, vieille d’une trentaine d’années aujourd’hui, a été dirigée par plusieurs personnalités. Le premier patron de la biennale culturelle fut Prosper Kompaoré, actuellement enseignant à l’Université de Ouagadougou et directeur de l’Atelier théâtre burkinabè (ATB). Celui-ci a organisé la manifestation de sa première édition (1983) jusqu’en 1988. Ce fut ensuite l’écrivain Jacques Prosper Bazié de piloter la SNC en 1990. En 1992, Désiré Conombo prenait le relais pour céder sa place deux ans plus tard à Désiré Ouédraogo qui organisera l’édition 1994 de la SNC. En 1996, la direction de la biennale culturelle était assurée par Dionou Founawé. S’ensuivra l’arrivée à la tête de la SNC d’un Secrétaire permanent (SP). Le premier a été l’universitaire Salaka Sanou. Celui-ci a mené les éditions 1998 et 2000 à bon port. En fin octobre 2000, Bitchibali Dansa succède à Salaka Sanou. Et en 2008, il a cumulé cette responsabilité avec celle de directeur régional de la culture et du tourisme des Hauts-Bassins. Mais le Conseil des ministres, tenu le 14 mars 2012, l’a libéré de cette seconde charge, en nommant Bakary Alexandre Sanou. Bitchibali Dansa continuera d’occuper le poste de Secrétaire permanent jusqu’en février 2013 où un nouveau secrétaire permanent a été nommé. Il s’agit de Sidi Traoré, nommé en Conseil des ministres du 6 février 2013. Il a été installé le 18 février 2013 en remplacement de Bitchibali Dansa qui aura passé 12 ans à la tête de la SNC. A la faveur de changement de dénomination, Sidi Traoré est depuis le directeur général de la SNC.

Adaman DRABO

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