Après avoir été blanchi, François Touré exige 500 millions de F CFA
L’Union des ressortissants ivoiriens au Burkina Faso (URECIB) a convié les hommes de médias, dans l’après-midi du jeudi 20 mars 2014, à Ouagadougou, dans l’optique de leur apporter les conclusions des enquêtes judiciaires concernant l’affaire dite « de détournement de fonds » et de leur faire part de la création d’une nouvelle association. Ce point de presse a été principalement animé par le président de cette union, K. François Touré et son vice-président, Abdoulaye Traoré.
C’était un homme très remonté et offensif que les hommes de médias ont rencontré dans l’après-midi du jeudi 20 mars 2014, à Ouagadougou. Cette mauvaise humeur de K. François Touré, président de l’Union des ressortissants ivoiriens au Burkina Faso (URECIB), puisque c’est de lui qu’il s’agit, se justifie par le fait que selon lui, « les accusations de détournement de fonds et d’abus de confiance portées contre lui par l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, Abdou Touré, sont infondées ». Pour preuve, a-t-il justifié, « les conclusions des enquêtes judiciaires et de la copie de la décision du jugement du 3 mars 2014, nous ont déculpabilisés, moi et mon vice-président, Abdoulaye Traoré ». Les conclusions judiciaires sont claires, foi du conférencier pour qui, deux points essentiels y sont à retenir à savoir, « infraction non constituée et irrecevabilité de la partie civile du soi-disant président intérimaire Koné Mamadou ».
La FUMACI, une association apolitique
Pour obtenir réparation de cette mauvaise image qui s’est avéré fausse à l’issue de la procédure judiciaire, le président de l’URECIB dit également avoir porté plainte contre ses bourreaux. « Personne, je dis personne, ne viendra bloquer cette procédure qui ira à son terme comme celle qu’eux-mêmes ont menée contre moi. Nous devons obtenir réparation », a-t-il vociféré. Et pour dommage et préjudice subis, K. François Touré a laissé entendre qu’il exige de ses « détracteurs » la bagatelle somme de 500 000 000 de F CFA. Car, selon lui, la ligne rouge a été franchie par l’ambassadeur. Aucune indulgence possible, à en croire celui qui se sent lésé. Et il le fait savoir à qui veut l’entendre. « Même si mon père sort de la tombe pour me demander pardon, je refuserai de leur pardonner », a-t-il martelé. En outre, il demande aux autorités de son pays de diligenter un audit financier de la chancellerie au Burkina Faso pour plus d’éclaircissement. Après « cette mascarade orchestrée » contre eux, les ressortissants de la Côte d’Ivoire ont créé la Fédération des unions et mouvements associatifs de Côte d’Ivoire (FUMACI), regroupant une vingtaine d’associations ivoiriennes qui les ont soutenus dans cette impasse .