3887 spectateurs réunis à l’espace aéré BCEAO ont été témoins, samedi 15 mars 2014 du lancement de la Copa coca-cola. La 5e édition de ce cadre créé pour l’éclosion de jeunes talents coïncidant avec une année de la Coupe du monde l’organisateur n’a pas manqué d’ingéniosité pour faire rêver les enfants.
C’est un espace aéré de la BCEAO magnifiquement habillé comme une bouteille de coca-cola qui a accueilli le lancement de la Copa coca-cola. Les gradins du stade pris d’assaut par les scolaire sont bondés deux heures avant le coup d’envoi. Des places assises occasionnelles ont été faites autour de la pelouse tant la mobilisation des établissements d’enseignement scolaires a été monstre. La Copa coca-cola soulève des passions dans le milieu. Désignés pour jouer le match d’ouverture par exemple, le Collège Horizon international et le Lycée Saint-Exupéry ont, un mois durant fait monter les enchères à travers les piques que chaque camp lançait à l’autre. Ainsi, les élèves du Saint-Exupéry quittaient leur lycée, les heures creuses pour aller défier leurs futurs adversaires du collège Horizon international. Comment pouvait-il en être autrement ? Après tout, les deux équipes, selon le vœu de l’organisateur très imaginatif, ont été mises dans la peau des finalistes de la prochaine Coupe du monde Brésil 2014. En fait, la coïncidence de la présente édition de la Copa coca-cola avec la tenue en juin prochain du Mondial 2014, a poussé le Groupe Otoze, maître d’orchestre de ce tournoi pour scolaires, à tenter une réplique du rendez-vous le plus populaire sur la planète foot à Ouaga avant l’heure. Ainsi, 32 équipes (exactement le même nombre d’équipe en Coupe du monde) ont été retenues pour la phase finale de l’édition 2014 de la Copa coca-cola. Et chaque équipe, non content de défendre les couleurs de son établissement, représente aussi une des 32 nations qualifiées à la prochaine Coupe du monde. Le temps de la parade, on a réellement rêvé. Quand les équipes en compétition passaient les unes après les autres avec des drapeaux géants des pays « mondialistes » le parfum de la Coupe du monde se humait dans le stade. En tête, le drapeau du Burkina aura été cette petite revanche de notre pays qui a failli être au Brésil ! Le défilé, son de la Samba du Brésil, a fini de plonger le spectateur dans l’ambiance de la Coupe du monde, lui qui a eu droit, en apéro une magnifique chorégraphie de la Capoella exécutée par un groupe de jeunes scolaires burkinabè. Le but du jeu étant d’apporter la démonstration que le foot est un monde de rêve accessible aux jeunes talents, le meilleur joueur du tournoi sera récompensé par une participation à la vraie Coupe du monde de Brésil où il assistera à des matchs de la phase finale tout en profitant d’un camp international de haut niveau en compagnie de 149 autres enfants talentueux, sélectionnés dans 60 pays. « Participer à un match de la Coupe du monde et surtout au Brésil, est un rêve que très peu de gens auront la chance de réaliser. Nous sommes heureux, à Coca-cola de pouvoir apporter ce rêve à un jeune burkinabè grâce à notre partenariat avec la FIFA et le soutien de SODIBO-Burkina », a indiqué la responsable communication de coca-cola du bureau Afrique de l’Ouest et du Centre, Patricia Ekaba. La Copa coca-cola est cette compétition de foot à la base née en Amérique du Sud et qui se joue dans plusieurs pays. En Afrique, le Burkina fait partie des pionniers dans son expérimentation. En 5 ans seulement, le rendez-vous, de l’avis de la responsable communication Afrique de l’Ouest et du Centre du groupe Coca-cola fait des émules dans la sous-région. « Vous l’ignorez peut-être, mais la réputation de votre Copa coca-cola dépasse les frontières de votre beau pays. Vous n’en avez peut-être pas conscience, mais votre Copa coca-cola sert de modèle aux autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre désireux d’organiser aussi bien pareille compétition », a-t-elle affirmé. Mme Ekaba n’a pas manqué d’affirmer la fierté de son groupe d’avoir contribué, à travers le tournoi Copa coca-cola à révéler des talents qui évoluent désormais qui dans un club de première division, qui dans un centre de formation. Parrain de la compétition, le ministre des Sports et des loisirs, le colonel Yacouba Ouédraogo, abondera dans le même sens. « Nous reconnaissons unanimement la contribution efficace de la Copa coca-cola aux côtés d’autres acteurs à la détection de nouveaux talents pour le football burkinabè », a affirmé le ministre des Sports. Après la série des discours, place au match du jour. A l’affiche, le Brésil (Collège Horizon international) opposé à la Croatie (Lycée Saint-Exupéry). La présentation des 22 acteurs, photos, noms et prénoms sur l’écran géant déroulé à l’occasion, au stade, a fini de transporter le spectateur à une phase finale de la vraie Coupe du monde. Sur la pelouse, une fois le coup d’envoi donné par le ministre des Sports, la responsable communication Afrique de l’Ouest et de Centre de Coca-cola et le Directeur général de la SODIBO, on s’aperçoit très vite que la Croatie (le Lycée Saint-Exupéry) ne fait pas le poids. C’est un match à sens unique qui a été donné de voir. Et le score finale de 3 buts à 0 en est l’illustration parfaite. Mais dans l’ensemble, le football burkinabè peut se nourrir de bons espoirs. Il y a de la graine !