Pour la septième fois consécutive, la radio Ouaga FM a décerné, le prix de la femme la plus battante de l’année 2014, à Mme Rasmata Kabré/Ouédraogo, le samedi 15 mars 2014 à Ouagadougou.
Le jury du concours femme Ouaga FM a désigné le samedi 15 mars 2014, la fondatrice de la Fondation Rama, Rasmata Kabré/Ouédraogo comme la femme la plus battante de l’année. A cette occasion, elle a reçu de la part de la radio et ses partenaires un trophée, une enveloppe d’environ 1 000 000 FCFA, des bidons d’huile et des cartons de savon, mais aussi des pagnes. Selon la présidente du jury par ailleurs, secrétaire générale de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), Marceline Ilboudo, la lauréate s’est engagée dans un domaine sensible en se battant aux côtés des femmes victimes de fistules obstétricales. Elle a indiqué que ce sont l’abnégation dans son domaine d’activités, son sacrifice pour la cause défendue et son non engagement en politique qui ont permis au jury de la désigner comme lauréate de ce prix. « Je voudrais d’abord remercier la radio Ouaga FM et le jury qui ont porté le choix sur ma personne et dédier ce prix à toutes les femmes victimes des fistules obstétricales et toutes les bonnes volontés qui travaillent avec moi. Le prix nous demande de redoubler d’effort et de faire plus que ce que nous faisons présentement », a confié la lauréate, Rasmata Kabré/Ouédraogo. A l’entendre son centre d’accueil reçoit chaque année environ 200 femmes victimes de fistules qu’il accompagne dans la prise en charge psychologique, chirurgicale mais aussi dans l’apprentissage de métiers et accord de crédits pour leur permettre d’être indépendantes économiquement. « Nous avons initié ce concours parce nous avons pensé qu’il y a des femmes qui sont engagées pour d’autres femmes et nous estimons que cela mérite d’être encourager. A travers ce concours, nous voulons apporter notre pierre à l’édification de la société », a dit le directeur général de la radio Ouaga FM, promotrice du prix Zakaridja Gnienhoun. Pour lui, cette récompense est une œuvre citoyenne en ce sens qu’elle encourage des femmes à aider leurs camarades. « Depuis que le prix existe, il a encouragé l’engagement des lauréates et aide d’autres à s’engager et tant que nous le pouvons, nous allons toujours l’organiser », a laissé entendre Zakaridja Gnienhoun.
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