Le partenariat régional de l’eau pour l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) a organisé avec ses partenaires, le mardi 18 mars 2014, un atelier pour le lancement d’un de leur projet à Ouagadougou.
Dans le souci de promouvoir une gestion rationnelle et accompagner les acteurs en charge de l’eau, le partenariat régional de l’eau pour l’Afrique de l’Ouest ( GWP/AO) et leurs partenaires, a lancé un projet intitulé « l’eau au service de la croissance et de la lutte contre la pauvreté dans le bassin transfrontalier de la Mékrou », le mardi 18 mars 2014, au cours d’un atelier à Ouagadougou. Il s’est agi pour les différents acteurs, de présenter le projet et de dégager les objectifs pour la période 2014-2017. Ce projet vise à développer des outils et des approches de planification dans le contexte de la gestion intégrée des ressources en eau pour permettre aux acteurs en charge de faire face aux défis auxquels le bassin de la Mékrou (fleuve Niger) est confronté. En effet, le projet entend contribuer à l’adaptation aux changements climatiques des communautés exposées, déclencher des améliorations durables au-delà de celui-ci. C’est aussi faire progresser la gouvernance et la gestion des ressources en eau en vue d’un développement durable. Il regroupe trois pays à savoir le Benin, le Niger et le Burkina Faso. Selon le président du GWP/AO au Burkina Faso, Abel Afouda, le projet est la bienvenue en ce sens que l’eau devient de plus en plus rare au regard des pressions que celle-ci connaît à travers les aléas climatiques, la forte demande des populations, etc. Pour ce faire, il a exigé des acteurs, une connaissance préalable de cette ressource afin de faire des propositions à son sujet. « Vu la pression exercée sur elle pour satisfaire les légitimes besoins diversifiés de nos populations, il nous revient de chercher à mieux la connaître avant de proposer des outils consensuels pour son exploitation appropriée et efficiente surtout dans le contexte transfrontalier », a-t-il déclaré. Par ailleurs, le secrétaire général du Ministère de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, Ali Traoré, au nom de Mme la ministre, a apprécié l’initiative du projet qui traduit une nouvelle approche de gestion durable des eaux en partage entre plusieurs pays. « A ce jour, les organisations en charge de l’eau transfrontalières ne disposent pas des solutions prêtes pour la gouvernance de ces ressources sans faire des études approfondies dans chaque Bassin afin de maîtriser leurs spécificités sociale, économique et politique », a-t-il indiqué. Il a, en outre, invité les uns et les autres à veiller à protéger et chercher à tirer de l’eau, qui est une ressource naturelle vitale, un meilleur profit pour un développement économique durable. Au terme de son allocution, il a convié les acteurs en charge de l’eau, à adopter une démarche participative pour qu’elle continue d’être le ruisseau de la convivialité entre les pays et permettre aux populations de satisfaire leurs besoins.