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Le Quotidien N° 1017 du 20/3/2014

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Lycée professionnel régional du centre : Les élèves dans la rue pour exiger de meilleures conditions d’études
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Le Quotidien


Les
© Autre presse par DR
Les élèves du lycée départemental d`Andemtenga ont manifesté le 10 mars 2014 pour exiger le départ du proviseur


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Les élèves du Lycée professionnel régional du Centre sont sortis nombreux dans la matinée du 19 mars 2014, à Ouagadougou, pour réclamer la suppression de certains frais supportés à l’inscription et en exiger le remboursement, la continuité des filières de formation jusqu’au baccalauréat professionnel et la construction d’un atelier. « Nous voulons une cantine couvrant toute l’année scolaire », a réclamé le délégué des élèves.
La suppression de certains frais supportés à l’inscription, et leur remboursement, la continuité dans les filières jusqu’au baccalauréat professionnel, une salle d’informatique pour élèves, la dotation d’un ordinateur et d’un projecteur par atelier, la mise en place immédiate d’une l’infirmerie, une cantine couvrant toute l’année scolaire. Ce sont, entre autres, les points inscrits dans la plate-forme revendicative des élèves du Lycée professionnel régional du Centre qui ont quitté les salles de classe pour en exiger la satisfaction, le 19 mars 2014. Ils ont pris d’assaut la voie qui jouxte leur établissement et allant à l’Hôpital Yalgado Ouédraogo, pour empêcher toute circulation. Pour le délégué de la section de l’Association des élèves et scolaires de Ouagadougou (AESO), leur mouvement va s’emplifier si rien n’est fait pour satisfaire les points de revendication sus-évoqués. Il a dénoncé le silence coupable de l’administration qui a plusieurs fois fait des promesses dans le sens de mettre en place une infirmerie, mais sans les tenir. L’autre point important reste la continuité des filières jusqu’à l’examen du baccalauréat professionnel, a-t-il relevé. Selon lui, il est inadmissible qu’un établissement de cette envergure ne puisse pas présenter des candidats au baccalauréat professionnel. « Nous n’avons que la classe de brevet de technicien professionnel, qui ne peut aucunement être l’équivalent du baccalauréat professionnel», a-t-il dit. « Si rien n’est fait pour accéder à nos doléances, nous allons poursuivre la lutte dans les jours à venir sur le ministère de tutelle », a-t-il averti. A en croire le proviseur du lycée, Marcelin Kaboré, l’administration a engagé des démarches auprès de l’autorité de tutelle, à savoir le ministère des Enseignements secondaire et supérieur, pour l’opérationnalisation d’une infirmerie dont le site est déjà déterminé dans l’enceinte de l’établissement. Pour lui, en tant que responsables de l’établissement et à la fois parents d’élève, ils sont soucieux de l’avenir des élèves mais, seulement, il y a des difficultés pour tout obtenir. Il a indiqué que les élèves devraient patienter pour que l’établissement puisse trouver, étape par étape, des solutions aux problèmes qui se posent. « Depuis notre arrivée à la direction de l’établissement en 2011, nous avons tout mis en œuvre pour améliorer les conditions d’études des élèves. Il faut dire que nous ne pouvons pas supprimer les frais d’inscription, mais la somme de 500 FCFA, qui s’ajoute aux frais d’inscription, sert à payer l’assurance des élèves. Nous avons souscrit une assurance à Raynal, parce que nous estimons que pour un lycée professionnel où les élèves manipulent des appareils, il est important d’être assuré. Mais, le paiement des 500 F CFA n’est pas obligatoire », a-t-il retracé. « En ce qui concerne la cantine, nous retenons la somme de 1 700 FCFA par élève comme frais de couverture mensuelle de la cantine, pour uniquement les jours ouvrables», a-t-il poursuivi .

Par SRK et EGT

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