Le chef du gouvernement Beyon Luc Adolphe TIAO a eu mardi 18 mars 2014 une séance de concertation à huis clos avec les corps de contrôle de l’Etat à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Objectif, s’enquérir des réalités des missions des corps de contrôle à travers des échanges directs.
La rencontre de mardi entre le Premier ministre burkinabè Beyon Luc Adolphe TIAO et les contrôleurs avait un seul dénominateur commun : lutter efficacement contre la corruption pour une meilleure gestion des finances publiques.
« La corruption, les détournements de fonds publics, la gabegie, les malversations sont des tares qui minent paradoxalement les administrations des pays les moins nantis et compromettent l’efficacité de nos efforts consentis pour le développement » a rappelé Beyon Luc Adolphe TIAO.
L’enjeu de la rencontre est le renforcement de la bonne gouvernance à travers un meilleur suivi de la mise en œuvre des recommandations des différents corps de contrôle.
« C’est à vous qu’incombe la lourde obligation de vérifier et de contrôler les réalisations, de relever les manquements et les insuffisances et de dénoncer les carences et fautes professionnelles dans la gestion des structures administratives » a ajouté le chef du gouvernement.
Après l’ouverture des travaux, les échanges entre le Premier ministre et les contrôleurs se sont déroulés à huis clos. Le contrôleur général d’Etat Henri Bruno BESSIN a pour sa part relevé que les principales doléances des corps de contrôle portent sur l’adoption du statut des inspecteurs techniques, la motivation des corps de contrôle. Enfin les contrôleurs plaident pour la mise à leur disposition de moyens nécessaires pour une meilleure exécution de leurs missions.