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Une école de formation à la foire de Banfora
Publié le mercredi 19 mars 2014   |  AIB


Kimpé
© Autre presse par DR
Kimpé Jacques Sié, fondateur de l’école de formation non formelle en médecine traditionnelle de Kotoura


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Les tradipraticiens étaient à la foire agro-sylvo-pastorale, artisanale et commerciale du 5 au 8 mars 2014 de Banfora. Chez eux, il y avait une panoplie de médicaments pour se soigner, et même pour les malchanceux en amour.

Les praticiens de la médecine traditionnelle sont allés chercher des clients à la foire agro-sylvo-pastorale, artisanale et commerciale de Banfora. Dans leurs stands, tout visiteur malade aurait pu avoir un remède à son mal, pour peu qu’il l’explique. Le diabète, le paludisme, l’impuissance et la faiblesse sexuelles, l’ulcère, les maux de tête, l’hémorroïde, la fatigue générale, une kyrielle de maladies dont le médicament peut être une décoction de racines ou de feuilles bien embouteillées. Les tradipraticiens disent avoir acquis leurs sciences avec leurs parents. Mais, l’un d’entre eux se distingue. Il s’agit de Kimpé Jacques Sié, fondateur de l’école de formation non formelle en médecine traditionnelle de Kotoura. Outre le fait d’avoir hérité de cette science, il a dit avoir bénéficié de plusieurs formations au Ghana, en Gambie, en Côte d’Ivoire. Selon lui, la médecine traditionnelle n’est pas l’opposée de la médecine moderne. Mieux, elle est plus proche de la population. « Nous sommes les premiers et les derniers à être consultés » soutient-il. Pour lui, la plupart des maladies actuelles sont liées aux aliments consommés. « Nous creusons notre tombe avec nos dents. Nous mangeons mal. Beaucoup d’huile, les arômes et surtout les boissons frelatées sont de plus en plus prisées par les populations », dit-il. Le fondateur de l’école de médecine traditionnelle propose de consommer tout ce qui est naturel. Chez M. Sié, la consultation coûte 200 F CFA. Et par jour, il dit accueillir au moins vingt cinq patients. Mais, il dit avoir remarqué que la plupart des jeunes qui s’y présentent souffrent de faiblesse sexuelle. Cela, a-t-il expliqué, est en partie lié aux boissons alcoolisées très fortes que les jeunes consomment. Ils trouvent leur remède chez M. Sié qui leur prescrit en réalité des aphrodisiaques.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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