Le ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) a organisé, du 12 au 15 mars 2014 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation sur le secourisme au profit des élèves, enseignants et conseillers d’éducation de ladite ville. La formation s’inscrit dans le cadre de la 2e édition de la coupe dudit département et a été assurée par des moniteurs de l’Ordre de Malte.
La 2e édition de la coupe du ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) est prévue pour se tenir du 17 au 21 mars 2014 à Bobo-Dioulasso. En prélude à cette compétition, le département en charge de l’enseignement secondaire a organisé un atelier de formation du 12 au 15 mars sur le secourisme au profit des élèves, enseignants, et conseillers d’éducation de ladite ville. La formation a été assurée par des moniteurs de l’Ordre de Malte, une organisation non gouvernementale (ONG) qui intervient dans le domaine. Selon son directeur des formations et actions de secours, le docteur Salifou Ouédraogo, à l’ouverture des travaux le mercredi 12 mars 2014, deux ateliers sont prévus.
Le premier va concerner 15 enseignants d’épreuves physiques et sportives (EPS) et 5 conseillers d’éducation des établissements secondaires. Durant quatre jours, ils recevront des connaissances sur « le premier secours en équipe de niveau I ». Quant au second atelier, il permettra de former 100 élèves à « la prévention secours civiques de niveau I » pendant deux jours. Pour M. Ouédraogo, les modules dispensés aux stagiaires sont reconnus au niveau international parce que les moniteurs sont régulièrement recyclés en fonction de l’exigence professionnelle en la matière. De ce fait, il a demandé aux stagiaires de faire violence sur eux-mêmes, afin de cerner les connaissances qui leurs seront dispensées.
« Une formation bénéfique aux établissements scolaires »
« A l’issue de la formation, une attestation internationalement reconnue sera délivrée aux bénéficiaires », a dit M. Ouédraogo. Et de préciser que pour une telle formation, les coûts sont de 65 000 F CFA par élève et 85 000 F CFA par enseignant. « Mais nous avons fait des concessions pour l’assurer à des coûts relativement moins chers de 10 000 et 15 000 F CFA par élève et enseignant ». Pour le secrétaire général du MESS, Bila Dipama, l’atelier est organisé en vue de permettre aux élèves, enseignants et conseillers d’éducation d’avoir des connaissances en secourisme. Car, dit-il, le secourisme, c’est apprendre des gestes de préventions qui sauvent. « Ce qui veut dire que tout homme devrait pouvoir apprendre les premiers gestes qui permettent de sauver une vie, en attendant que les spécialistes de santé prennent en charge le patient », a-t-il ajouté. Et de poursuivre que la tenue de l’atelier s’inscrit dans la cadre de l’organisation de la coupe de son ministère. « Au cours des tournois, il y a parfois des accidents, c’est pourquoi nous avons décidé de former des élèves et leurs encadreurs en secourisme afin qu’ils puissent réinvestir cet apprentissage dans la compétition à venir », a laissé entendre M. Dipama. De plus, a-t-il poursuivi, pendant les épreuves des examens scolaires du BEPC ou du BAC, il survient des cas d’accidents. En formant des secouristes, on pourrait les organiser afin qu’ils soient aux côtés des examinateurs des épreuves sportives des différents examens pour porter secours aux candidats en cas de malaise. Pour sa part, le directeur régional du MESS des Hauts-Bassins, Michel Ouédraogo s’est réjoui du fait que sa région ait été retenue pour abriter cette formation. « Cet atelier a son importance, car il permettra aux participants d’être utiles pour l’événement sportif et leur milieu respectif. De plus, ce sont leurs établissements respectifs qui vont en tirer profit », a reconnu M. Ouédraogo.
